16.02.08

Paris ville de nos rêves, à Paris tout n'est pas ce qu'il parait. C'est le cas du public du Nouveau Casino ce vendredi soir (accusant sûrement le coup du concert de Black Metal Angolais ayant eu lieu quelques heures auparavant), qui a failli à cette affiche puissante. Le 1er molodoï à performer est SYROB, un auvergnat exilé, qui a fait ce qu'il avait à faire en passant le vrai son que les refrè aiment, New Beat, EBM, Bass… Tu vois c'qui s'passe. C'est GATASANTA qui enchaîne devant le pare-terre d'étudiants bourrés du 11ème. La colombienne a livré une dose non coupée avec de gros biscuits de type ARABIAN PRINCE, DOPPLEREFFEKT ou FRONT 242. Je ne vous détaille pas les effets visuels réalisés sur MAC bien évidemment, les gens sont payés pour faire ça ?

LUKE EARGOGGLE est la tête d'affiche de la soirée et il a élevé l'ELECTRO au maximum, le vrai, pas les gamineries que t'écoutes sur ton IPOD, homo danseur. Live bien sûr, sur machine allemande, rythmes froids et fulgurants, groove dans le jeu de scène, on s'est plus cru à Detroit qu'en Suède. De toute façon, le FROID n'est pas une affaire d'hémisphère, il est plus fort que tout. Le dernier DJ est un nerd ultime Finlandais qui ne doit sortir de chez lui qu'une fois par semaine pour aller acheter des yaourts Fjord (ouais pire que moi). VCS2600 du nom de la vieille console Atari, qu'est ce que je vous disais… Un peu soporifique car trop mathématique, il a dû lever 2 fois la tête de l'écran, electro mongole. Le public de chicanos locos en fusion devient de plus en plus oppressant, on rippe. Paris vu des Lilas, c'est beau.

17.02.08

Après un aprem numéro un dans les chaises, direction le SHOWCASE, pour un travail journalistique sérieux. Pont Alexandre III, 8ème arrondissement. Tu vois c'qui s'passe. Je devais rejoindre des immigrants poitevins qui n'ont visiblement pas pu rentrer, s'étant présenté avec du sexe faible pourtant. Fake MC's ? On se pointe à 3 vers minuit, on joue les Smooth Da Hustlers en grugant 100 gens, glocks on cock, je dis à Miss Invites que je suis sur la liste de Tsugi mag. et elle me répond "c'est quoi ?"… Je vous laisse témoigner de la compétence de ce nouveau magazine. Bref, on rentre quand même, devant les millions de bourgeois agglutinés. Que tu sois en sandales ou en Weston, du moment que tu raques tu rentres. On se fait même pas fouiller alors que les Ruger auraient pu se trouver de chaque côté de nos hanches. En parlant de hanches nos yeux se régalent à l'entrée. Tout est luxe et volupté. On sent bien la Tour Eiffel.

La prochaine fois, je viens avec 5 manteaux tellement la fille du vestiaire a le pouvoir nucléaire. THE WHIP vient de finir, tant mieux d'ailleurs. La mise en place du théâtre pour SMD n'en finit pas donc on fait notre temps, tranquillement, en méditant. Le mythe dit que « la nuit, la salle se transforme en une scène hors norme de part sa sélection musicale, mais aussi de la qualité de son audience sous les voûtes du pont et au bord de la Seine. » La réalité serait plutôt « Sélection musicale transparente pour jeunes entrepreneurs blancs détenteurs de la GOLD des parents ». SIMIAN MOBILE DISCO arrive enfin.

EST-CE LE SEUL MESSAGE SUBLIMINAL QUE VOUS AVEZ VU SUR LES MURS ?

Ca y est c'est fini. C'était pénible, leurs tubes ont été joués pourtant, "It's the beat", "Hustling", "Simple", "Tits & acid" etc. mais ça m'a beaucoup moins réchauffé qu'aux Trans. Question de mathématiques israélites peut-être, faisant défaut aux habitants de Poitiers d'ailleurs. La programmation ensuite a vite tiré sur l'affligeant, des heures et des heures d'electro-house redondante sans saveur, NIGHTMOVES, DONOVAN (une fois de plus meilleurs à Rennes)… Notre montre vaut moins de 100$, on opte pour la fuite. Ô Paris by night en 206, ça me donne envie de louer 4000 m2 de bureau dans le 8ème… Affaire à suivre…