Fluoglacial - Tendances Négatives

KNIGHTS OF THE CITY (1985)

Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

On attaque un poids lourd du style ici, signé Dominic Orlando, le pire des années 80 condensé en 1h30. C'est typiquement le genre de film qui se regarde entre potes en se jetant du pop corn à la face... Mais je l'ai regardé seul, calme et froid. Le scénario est on ne peut plus classique mais c'est le film de rue qui le veut, t'as cru quoi? Un gang de jeunes, un autre gang de jeunes, des "musiciens" assoiffés de notoriété, des danseurs qui smurfent PARTOUT, des flics violents et corrompus, des bastons de rue et le disco-rap putassier des 80's en bande sonore (Même si le générique du début appuyé par le "Let the music play" de SHANNON réchauffe le coeur). Mélange BREAKIN', KRUSH GROOVE, RAPPIN' et STREETS OF FIRE... en pire. Je n'ai donc jamais vu autant de saveurs et de tenues vintage en si peu de temps (notamment lors du street contest organisé par Twilight records).

Chaines, bracelets clouté, cuir, survêtements en plastique, salopettes, coloris totalement improbables, crêtes de barman, mullets frisés et une chose rarement vue à la télé, un collier de barbe en 2 dimensions, c'est à dire rasé sous le nez avec les poils qui descendent de chaque côté (arboré fièrement par le chef du gang rival). Tandis que la présence d'une canette de Pepsi sur le capôt de la Cadillac du chef adverse, démontre que le film se postionne clairement contre le straight edge. En bref, Boy George rencontre Michael Jackson. La Tecktonik aurait beaucoup à apprendre de ce film. Je vous laisse cette vidéo avec en invités d'honneur, KURTIS BLOW et les FAT BOYS, qui ramènent du fun dans la prison. Dis Ooohooo.

Trackbacks

Aucun trackback.

Les trackbacks pour ce billet sont fermés.

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment.

Ajouter un commentaire

Les commentaires pour ce billet sont fermés.