On commence avec DANTON EEPROM qui revient en ce-for après avoir facer le contrôle. "To the bone" est pressé sur TSUBA, un label qui ne prend pas l'eau, pour 9mn15 de stress sonore en mode techno minimale. La France coule.

Il est français. Il est beau. Et il fait, actuellement, la meilleure musique synthétique de type vintage, à 1000 lieues de la norme fluo-rock-mon-cul-sur-la-commode. Son nom est GESAFFELSTEIN. "Vengeance factory" vient de sortir sur OD records et bon, il te fait courir le marathon. On explore la face sombre du disco, ne sois pas effrayé par les synthés du démon et laisse toi aller à la plus pure Electro Body Music. "The other" n°1.



Signé KIKO comme disait Etienne Daho. Ici c'est Grenoble Grenoble et l'aperçu de son prochain album, "Slave of my mind" sur DIFFERENT, me laisse tiède. Techno "minimale" (qui n'est pas tout le temps synonyme de chiant mais souvent) aux basses ronflantes, on est loin de la "Good sluts factory" quoi. Le remix de XENIA BELIAYEVA me laisse chaud par contre. Mmm.

POPOF depuis qu'il a arêté la "tek" (au sein d'Heretik), comme disent les jeunes habillés en tenue de combat, a adouci un peu ses gammes vers une techno plus fruitée. Les 2 maxis simultanés "Summer on Mars" et "Stereos and such" aux sonorités trance sexuelles passent bien. Malheureusement, il a été flashé à plus de 150 bpm sur sa dernière prod.



Après son maxi moyen avec ERIC BORGO, intitulé "Zone", Michel THE HACKER revient jeter des glaçons dans nos faces de cons avec "2980" sur DIFFERENT. Le standard sombre et martial auquel il nous a habitué depuis "Rêves mécaniques" est maintenu à un haut niveau. Le déhanchement EBM est sans fin. L'autre face intelligemment appelée "White techno funk" ne faiblit pas non plus. On est les meilleurs dans cette merde.