Avant d'incarner Rocky Balboa, avant de dynamiter une ville sous le nom de John Rambo, Sylvester Stallone était Stanley Rosiello, un jeune blouson noir de Brooklyn (regardez moi cette face de con sur l'affiche!). Francisé en LES MAINS DANS LES POCHES (oui, on se demande), ce film de Martin Davidson, tourné entre le fameux ITALIAN STALLION et le génial DEATHRACE 2000, complète en quelque sorte la trilogie du Sylvester Gros Naze. Vous aurez sûrement reconnu aussi Henry Winkler (le futur Fonzie de HAPPY DAYS) qui arborait déjà le look roach'n'rooooll sur les écrans. Bon, il ne se passe pas grand chose ici, on suit les déboires de ces 4 jeunes seigneurs et en particulier ceux de Chico (Perry King) le héros, qui galère avec sa go.



Même sentence pour les autres, le besoin de fonder un foyer et de stabilité de leurs donzelles n'étant pas leurs préocuppations majeures, préférant jouer au billard, trainer dans la rue, se taper dessus ou cruiser en bolide de patron. La scène de bagarre contre l'équipe de football est de haute voltige. Les dialogues sont au niveau des séries AB ce qui en fait un magique flick. Les années 50, l'insouciance, la gomina, tout est là. Pour l'anecdote, le producteur de ROCKY avait choisi Perry King pour jouer le rôle du boxeur et Stallone s'était pointé au casting à sa place ahah. LE BATARD. L'autre ne tourne que des séries TV ou des trucs minables depuis 30 ans... Merci Sylvester.