Join in the chant, Aaaaaah! Douglas MCCARTHY (vociférateur du célèbre duo anglais d'EBM, NITZER EBB) est de retour avec son srab lillois Terence FIXMER. "Into the night" est leur 2ème album ensemble, après "Between the devil" en 2004, et c'est signé sur le label de FIXMER, PLANETE ROUGE. Les rythmiques martiales se sont nettement estompées, fini l'EBM techno aggressive soutenue par cette voix autoritaire. Douglas chante maintenant, et les compos synthétiques de Fixmer se font plus aériennes, le début de "Banging down your door" ressemble à du Robbie Williams ahah. Le single "Like voodoo" est le plus fidèle exemple de cette transition. Rassurons-nous, la froideur et la puissance mécanique est encore présente sur certains très bons tracks comme "Look to me" ou "Pistol whipper". 14 titres, mais dans l'ensemble, ce côté industriel FM fait quand même penser aux fins de carrière douteuses des groupes EBM des années 80. Avec modération ce disque.




JUNKIE XL sur Ed Banger ?! La conception du 1er titre de "Booming back at you" (sur Nettwerk) pourrait rappeler les vibrations de ce label. Ce hollandais, à la mode dans les 90's avec la fameuse vague big beat revient avec un album différent, et donc mieux. Déjà, la réadaptation du magique "Cities in dust" de SIOUXSIE en piste 2 me réjouit. C'est une chanteuse du groupe pour teens, ROCKET, qui s'y est collé et le rendu est beau. Lauren Rocket revient d'ailleurs sur 2 morceaux de dance sucrée et efficace, "More" et "No way". "1967 poem" est un bon morceau techno, entêtant. Quelques folies électroniques sur "Zage" et "New toy" et on obtient un disque pas mauvais, malgré des gimmicks FM un peu dégueus.




Quelques fois, la techno minimale produit de belles choses. C'est le cas de REMOTE et son alb "Dark enough" (évidemment ce nom ne peut que frapper juste) chez KILL THE DJ. 10 titres pour une heure assez sombre. "Black fi" nous envoûte dès le début, le kick de "Teaser" nous ramène à la froide réalité tandis que "Bullit" n'est pas aussi performant que Steve McQueen au volant d'une Ford Mustang. Le puissant "Veron" redonne ses lettres de noblesse à la techno pure. Petit break pour ensuite débreaker avec le groovy "Sinister boogie" et finir avec le maxi "Hardstick" (qui est pour moi inférieur aux autres) et l'inquiétant "Microdrive". Une heure sombre parmi tant d'autres.