Fluoglacial - Tendances Négatives

Dour Festival 2008

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La France adorant sortir de son territoire, on se retrouve à 3 au départ de Paris vendredi matin, moi, D. et C. Direction Dour Festival, l'empyre des babz. Le temps est grisâtre et les lectures 'cheap' et 'fashion' de C. nous occupent. La pointance dans le bled est effectuée vers 12/13h. Cette année, toutes les boutiques de l'alternation (ponchos équitables, porte-monnaies en laine, pendentifs ou t-shirts engagés) sont disposées en couloir à l'entrée de la fête, ce qui éloigne encore plus le parking des scènes. On fait un tour puis on file au point de ravitaillement, le rendez-vous est pris devant le 'Eastpak CORE stage' pour MERAUDER, on loupe BACKFIRE! mais c'est pas très grave vu ce qui nous attend. Le DMS est en fusion, Jorge gambade sur scène comme dans la cour d'une prison. Ils ont la mauvaise idée de jouer 'Masterkiller' en premier. La double-pédale a mangé tout leur set et ils n'ont même pas employé la méthode groove sur 'Life is pain' jouée en accéléré. Plus naze que nazi.

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JORGE EN CHIE, NOUS AUSSI

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LES XCOCA GIRLSX, CRISE D'HYPOGLYCÉMIE

L'épopée 'coreuse' continue sur la grande scène du Last Arena avec DO OR DIE, les héros locaux. Intro épique, chanteur en coupe-vent, gourmettes argentées et avalanche de "fuck this shit up" et de "foutez l'bordel". Je m'assoie dans l'herbe (ou ce qu'il en reste) avec C. H2O performent ensuite dans la tente sac à dos et ça rafraichit, ça fait du bien d'entendre Toby et non une énième voix gutturale. A chier sur disque depuis des années mais plaisant en concert. J'ai vu seulement la fin dont les reprises de WIRE et BLACK SABBATH, sym-pa. Le Club-Circuit Marquee est vide, les rockeurs efféminés de THE ENEMY ont visiblement annulé. Retour au Last Arena sous un temps qui devient de plus en plus menaçant et automnal. "Dans une société de plus en plus sécuritaire et hygiénique, un espace de liberté persiste... le pogo!" fut l'intro d'AGNOSTIC FRONT par l'un des organisateurs. J'ai entendu un bruit de fond pendant 45mn, catastrophique. Le hardcore n'est résolument pas fait pour ces énormes stages.

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LA MASCARADE DMS

La nuit clubbing commence étrangement dès 19h sous la tente bouc taillé, avec ORGASMIC. Kermesse techno, insoutenable, on ressort direct pour retourner au Last Arena car c'est maintenant que les choses sérieuses commencent. LIFE OF AGONY grince. Keith Caputo, le flibustier en V-neck XXXL stoppe la pluie et se tortille dans tous les sens tel Iggy l'iguane. C'est LOA, ce vieux groupe crossover né à la fin des années 80 qui fout une claque à tous ces groupes soit disant hardcore. Un son mortel, des musiciens putain de prêts, un chanteur nain et fou, et quasiment tous les titres de "River runs red" enchainés, leur album culte de 1993, pour plus d'une heure de set. "This time", "Respect", "My eyes", le monstrueux "Method of groove" et le tube "The underground" pour finir. PARFAIT.

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KEITH CAPUTO, FESTIVAL

On fait l'impasse sur le baile funk de BONDE DO ROLE et le DJ set de YUKSEK pour manger et assister à la prestation d'ICE CUBE. C. ne s'arrête plus de bouncer, les gros classiques sont joués comme "Straight outta Compton" de N.W.A. ou le "How to survive in South Central" ainsi que des nouveaux trucs de son album imminent, "Raw footage". Il nous gratifiera de la petite danse de Saddam avant de partir, BG le mec. SURKIN passera aussi à la trappe car LA tête d'affiche du vendredi est là... enfin pas loin. Les saucissons du WU-TANG CLAN arrivent sur le festival 10mn après leur entrée prévue sur scène. Donc forcément ça colle pas. L'attente est longue et pénible, sous une pluie fine.

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ICE CUBE, EMPÊTRÉ AVEC SES GROS DOIGTS

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THE WU

30mn plus tard, le ruckus est apporté en haut. METHOD MAN vole littéralement la vedette à tout le monde, occupant la scène à 360° et mettant tout ce qu'on lui jette sur la tête. GZA masterise calmement ses couplets tel qu'on le connait. GHOSTFACE se cache, l'air dépité, sa brouille avec RZA doit encore bouillir, RZA trop énervant lui, à vouloir rapper techniquement. INSPECTAH DECK bien en avant aussi, U-GOD un peu moins. Les autres décoraient. Heureusement, RAEKWON est là et est définitivement LE CHEF. A chaque prise de lyrics, tout le monde se tait et écoute. Au final, une grosse heure de jeu avec des chorégraphies de samouraï, des jeter de serviettes et l'essentiel livré : "C.R.E.A.M.", "Bring da ruckus", "Clan in da front", "Method man", "Ain't nuthing ta fuck with", "Ice cream", "Reunited", "It's yourz", "Careful", "Gravel pit" et l'hommage à ODB. BON.



RICHIE HAWTIN a l'air de refroidir nettement le Detroit Dance Hall, mais l'accès est impossible. BOYS NOIZE lui, fournit une techno trance indigeste sous la tente Eastpak, rien à voir avec sa prestation aux Transmusicales, l'approche là aussi est difficile. Les chapiteaux sont vraiment minuscules comparés à l'affluence du festival. Il n'y a plus que du dub de disponible. SEBASTIAN commence et la pluie se met vraiment à tomber, ON RENTRE.

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