Ététronique
Par ROD, mercredi 30 juillet 2008 à 22:51 :: ELECTRO/TECHNO :: #170 :: rss

ALTER EGO - What's next ?! (Klang Elektronik)
Album remix de morceaux figurant sur l'album d'avant, quel intérêt? On peut cependant comparer, puisque plusieurs DJ's remixent le même titre des allemands. 3 versions très différentes de "Why not?!", techno puissance avec TIM DELUXE, joie de vivre avec JOAKIM et déchet sans nom avec ADAM SKY. "Fuckingham palace" est remélangée façon OIZO par NERK & DIRK LEYERS tandis que MODESELEKTOR y incorpore son "dubstep" insupportable. "Boys club" vient cloturer avec une fort belle présence féminine cette dance musique planante.

ANTHONY ROTHER - My name is Beuys von Telekraft (Telekraft)
Le godrother débarque avec un nouveau projet sur une nouvelle branche de DATAPUNK. Pas de superflu, une froideur dosée et mécanique mais l'electro habituel se perd dans un minimalisme pénible. La vision digitale de 7:55mn non merci. Toujours sombre et techno, mais faible. Tu fais quoi Tony.

BLACK DEVIL DISCO CLUB - Eight oh eight (Lo)
Le disco lui aussi revient à la mode, telles les croc's, on aura tout vu. A tel point que ce duo français auteur d'un obscur LP en 1978 a remis le couvert il y a quelques années. Cette 3ème production, pile 30 ans après, est plutôt une bonne découverte. On est loin d'OTTAWAN ou des gens du village rassurez-vous, mais plus proche d'un GIORGIO MORODER. Disco électronique sexuelle accompagnée de gémissements féminins, de crissements nocturnes et de basses folles sur "Never no dollars". "Free for the girls" est au hit parade et les 6 morceaux sont dosés. Sympathique.

CROOKERS - Mad kidz EP (Southern Fried)
Ce rejeton de la hype machine s'écoute finalement. Mélange de house, techno et bass music auquel bons nombres d'enfants fluorescents s'adonnent. "Magic bus" entraine bien la masse sur le sol de danse. "Mad kidz" et sa résonnance ghettotech enchaine bien, malheureusement "Lollypop" est l'apogée de la kermesse fluo tandis que "Embrace the martian" sonne pire que du KANYE WEST. Une Face B en trop quoi.

DIGITALISM - Kitsuné tabloid (Kitsuné)
Ca commençait mal avec cette mise en bouche lounge mais je reconnais que j'ai quiphé ce mix-album. MUSCELS les pucelles (Sweaty), ZOMBIE NATION le diable (Filter jerks), THE HUMAN LEAGUE parce que c'est bien, SHADOWDANCER la boysnoizance (Cowbois) et pour finir le "Space cowboy" de JONZUN CREW. Yippie-ya yippie-ya yippie-ya. Tout est là. Me reste plus qu'à accrocher un djibit Kitsuné sur ma paire de Crocs.

EXZAKT - Speaker breaka (Monotone)
Cet américain fou appelé Larry McCormick sévit dans l'electro depuis 2000 maintenant. 3 albums dans la boite, une dizaine de maxis et ce EP plus ou moins récent. Vocodeur, rythmes binaires, nappes apocalyptiques, puis cuts furtifs et tout l'attirail de Miami sur "Citi of bass". Voilà la musique électronique que j'aime entendre, puissante, dansante et robotique. 2 remixes de "No disco" réalisés par l'ancêtre DEBONAIRE en face B. Tes haut parleurs se brisent. Un choc futuriste destiné aux techno sluts.

GESAFFELSTEIN - Modern walk (Goodlife)
2ème maxi pour le jeune parisien mais grenoblois dans sa tête. Le son vague synthétique est perpétué et conjugué à la rigueur de l'EBM et à l'énergie froide de l'electro. "Modern walk" et sa partie au synthé nous renvoie forcément à John Carpenter. "Video exposition" rappelle plus un FRONT 242 foufou avec ce léger sample de guitare. Bref, ça tape dure. Le remix techno atmospéhrique de MARC HOULE est le bienvenu, sans casser la baraque non plus. Une pièce qui favorise le BON revival années 80.

HEARTTHROB - Dear painter, paint me (Minus)
Jesse Siminski, pote de RICHIE HAWTIN, sort son premier album sous ce nom. De Detroit à NY, jusqu'à Berlin, une heure de techno abstraite et minimale, aux sonorités métalliques et abyssales. Pour une fois dans ce style, l'exercice n'est pas poussif et surprend, comme sur l'inquiétant "Interference" ou le monstre "Slow dance". Il y a toujours du bon dans l'obscurité.

LADYTRON- Velocifero (Nettwerk)
Je suis à 100% dans cette chose. 5ème album du quatuor anglais et leur son electro pop devient synth-pop (ouais ça veut rien dire) pour des hymnes fulgurants qui participent aussi à la bonne revivance 80's. Puisque c'est le moment, mélange les CRANBERRIES, MY BLOODY VALENTINE et STRAWBERRY SWITCHBLADE. C'est beau, chevaleresque (Runaway, Versus), synthétique et doux (Predict the day, They have you a heart, Deep blue) et tubesque (Ghosts, Season of illusions, Burning up, Tomorrow). A la bien.

ROBERT HOOD - Fabric 39 (Fabric)
Un peu relou les cd's mixés de chez Fabric avec leurs samples de 1 à 2mn. Ici le père de la nation minimale s'y colle. Originaire de Detroit bien sûr, et membre du groupe terroriste culte X-101 (2,3). Leur album de feu de 1992 "Discovers (The rings of Saturn)" vient d'ailleurs de ressortir sur Tresor avec des bonux. Ici, le mélange house maison se fait avaler par une techno ronflante plus à l'image de la résistance underground, avec les titres de JORIS VOORN, DIEGO, SCORP, SOLID DECAY, JEFF MILLS et les siens. OK.

SIMIAN MOBILE DISCO - Sample and hold/Fabric.live41 (Wichita/Fabric)
C'est vrai que finalement ces 2 anglais font tomber l'oseil. Leur live m'avait saoulé même si j'apprécie certains de leurs morceaux le cul vissé dans ma chaise. Là, ils sortent 2 trucs successivement. D'abord un remix (oui encore ce mot) de leur album à succès "Attack decay sustain release". Les versions de SIMON BAKER et JOAKIM représentent mais bon les titres sont déjà bons à la base donc faut pas pousser (Sleep deprivation, Hustler (et son CLIP)). Celui de DANTON EEPROM me déçoit sinon y'a les SILVER APPLES qui se chargent de "Scott", pété. Leur "Fabric.live" commence périlleusement (HERCULES AND LOVE AFFAIR quelle merde) mais enchaine puissamment dans la montée avec de la musique technologique électronisante inspirée par SHIT ROBOT, METRO AREA, SMITH N HACK, FINE CUT BODIES, BENTOBOX, DEADMAU5 ou le PLASTIKMAN. Ouais.

UNCLE O - Untitled (I'm A Cliché)
BOUM. L'oncle O est un ancien et ça se sent. Remontons à l'origine du hip hop en France, le mec est DJ et organise des soirées aux Bains-Douches, époque ou electro et rap sont indissociables (AFRIKA BAMBAATAA, D.ST, WHODINI...). Avec Solo (ex-ASSASSIN), il lancent l'équipe TOXIC au début des années 2000 pour jouer la musique que les refrès aiment en club. Les titres et le son présents ne laissent aucune place pour la faiblesse digitale: Jupiter menace, Sin drum, 808 melody, Huey & Dewey, Madame X. En plus de ça, une superbe adaptation de "Avalanche" de LEONARD COHEN. TKT. Mélange parfait entre les expérimentations de DEATH COMET CREW, TIME ZONE et le calme froid de KRAFTWERK. Un classique analogique.
Album remix de morceaux figurant sur l'album d'avant, quel intérêt? On peut cependant comparer, puisque plusieurs DJ's remixent le même titre des allemands. 3 versions très différentes de "Why not?!", techno puissance avec TIM DELUXE, joie de vivre avec JOAKIM et déchet sans nom avec ADAM SKY. "Fuckingham palace" est remélangée façon OIZO par NERK & DIRK LEYERS tandis que MODESELEKTOR y incorpore son "dubstep" insupportable. "Boys club" vient cloturer avec une fort belle présence féminine cette dance musique planante.

ANTHONY ROTHER - My name is Beuys von Telekraft (Telekraft)
Le godrother débarque avec un nouveau projet sur une nouvelle branche de DATAPUNK. Pas de superflu, une froideur dosée et mécanique mais l'electro habituel se perd dans un minimalisme pénible. La vision digitale de 7:55mn non merci. Toujours sombre et techno, mais faible. Tu fais quoi Tony.

BLACK DEVIL DISCO CLUB - Eight oh eight (Lo)
Le disco lui aussi revient à la mode, telles les croc's, on aura tout vu. A tel point que ce duo français auteur d'un obscur LP en 1978 a remis le couvert il y a quelques années. Cette 3ème production, pile 30 ans après, est plutôt une bonne découverte. On est loin d'OTTAWAN ou des gens du village rassurez-vous, mais plus proche d'un GIORGIO MORODER. Disco électronique sexuelle accompagnée de gémissements féminins, de crissements nocturnes et de basses folles sur "Never no dollars". "Free for the girls" est au hit parade et les 6 morceaux sont dosés. Sympathique.

CROOKERS - Mad kidz EP (Southern Fried)
Ce rejeton de la hype machine s'écoute finalement. Mélange de house, techno et bass music auquel bons nombres d'enfants fluorescents s'adonnent. "Magic bus" entraine bien la masse sur le sol de danse. "Mad kidz" et sa résonnance ghettotech enchaine bien, malheureusement "Lollypop" est l'apogée de la kermesse fluo tandis que "Embrace the martian" sonne pire que du KANYE WEST. Une Face B en trop quoi.

DIGITALISM - Kitsuné tabloid (Kitsuné)
Ca commençait mal avec cette mise en bouche lounge mais je reconnais que j'ai quiphé ce mix-album. MUSCELS les pucelles (Sweaty), ZOMBIE NATION le diable (Filter jerks), THE HUMAN LEAGUE parce que c'est bien, SHADOWDANCER la boysnoizance (Cowbois) et pour finir le "Space cowboy" de JONZUN CREW. Yippie-ya yippie-ya yippie-ya. Tout est là. Me reste plus qu'à accrocher un djibit Kitsuné sur ma paire de Crocs.

EXZAKT - Speaker breaka (Monotone)
Cet américain fou appelé Larry McCormick sévit dans l'electro depuis 2000 maintenant. 3 albums dans la boite, une dizaine de maxis et ce EP plus ou moins récent. Vocodeur, rythmes binaires, nappes apocalyptiques, puis cuts furtifs et tout l'attirail de Miami sur "Citi of bass". Voilà la musique électronique que j'aime entendre, puissante, dansante et robotique. 2 remixes de "No disco" réalisés par l'ancêtre DEBONAIRE en face B. Tes haut parleurs se brisent. Un choc futuriste destiné aux techno sluts.

GESAFFELSTEIN - Modern walk (Goodlife)
2ème maxi pour le jeune parisien mais grenoblois dans sa tête. Le son vague synthétique est perpétué et conjugué à la rigueur de l'EBM et à l'énergie froide de l'electro. "Modern walk" et sa partie au synthé nous renvoie forcément à John Carpenter. "Video exposition" rappelle plus un FRONT 242 foufou avec ce léger sample de guitare. Bref, ça tape dure. Le remix techno atmospéhrique de MARC HOULE est le bienvenu, sans casser la baraque non plus. Une pièce qui favorise le BON revival années 80.

HEARTTHROB - Dear painter, paint me (Minus)
Jesse Siminski, pote de RICHIE HAWTIN, sort son premier album sous ce nom. De Detroit à NY, jusqu'à Berlin, une heure de techno abstraite et minimale, aux sonorités métalliques et abyssales. Pour une fois dans ce style, l'exercice n'est pas poussif et surprend, comme sur l'inquiétant "Interference" ou le monstre "Slow dance". Il y a toujours du bon dans l'obscurité.

LADYTRON- Velocifero (Nettwerk)
Je suis à 100% dans cette chose. 5ème album du quatuor anglais et leur son electro pop devient synth-pop (ouais ça veut rien dire) pour des hymnes fulgurants qui participent aussi à la bonne revivance 80's. Puisque c'est le moment, mélange les CRANBERRIES, MY BLOODY VALENTINE et STRAWBERRY SWITCHBLADE. C'est beau, chevaleresque (Runaway, Versus), synthétique et doux (Predict the day, They have you a heart, Deep blue) et tubesque (Ghosts, Season of illusions, Burning up, Tomorrow). A la bien.

ROBERT HOOD - Fabric 39 (Fabric)
Un peu relou les cd's mixés de chez Fabric avec leurs samples de 1 à 2mn. Ici le père de la nation minimale s'y colle. Originaire de Detroit bien sûr, et membre du groupe terroriste culte X-101 (2,3). Leur album de feu de 1992 "Discovers (The rings of Saturn)" vient d'ailleurs de ressortir sur Tresor avec des bonux. Ici, le mélange house maison se fait avaler par une techno ronflante plus à l'image de la résistance underground, avec les titres de JORIS VOORN, DIEGO, SCORP, SOLID DECAY, JEFF MILLS et les siens. OK.

SIMIAN MOBILE DISCO - Sample and hold/Fabric.live41 (Wichita/Fabric)
C'est vrai que finalement ces 2 anglais font tomber l'oseil. Leur live m'avait saoulé même si j'apprécie certains de leurs morceaux le cul vissé dans ma chaise. Là, ils sortent 2 trucs successivement. D'abord un remix (oui encore ce mot) de leur album à succès "Attack decay sustain release". Les versions de SIMON BAKER et JOAKIM représentent mais bon les titres sont déjà bons à la base donc faut pas pousser (Sleep deprivation, Hustler (et son CLIP)). Celui de DANTON EEPROM me déçoit sinon y'a les SILVER APPLES qui se chargent de "Scott", pété. Leur "Fabric.live" commence périlleusement (HERCULES AND LOVE AFFAIR quelle merde) mais enchaine puissamment dans la montée avec de la musique technologique électronisante inspirée par SHIT ROBOT, METRO AREA, SMITH N HACK, FINE CUT BODIES, BENTOBOX, DEADMAU5 ou le PLASTIKMAN. Ouais.
UNCLE O - Untitled (I'm A Cliché)
BOUM. L'oncle O est un ancien et ça se sent. Remontons à l'origine du hip hop en France, le mec est DJ et organise des soirées aux Bains-Douches, époque ou electro et rap sont indissociables (AFRIKA BAMBAATAA, D.ST, WHODINI...). Avec Solo (ex-ASSASSIN), il lancent l'équipe TOXIC au début des années 2000 pour jouer la musique que les refrès aiment en club. Les titres et le son présents ne laissent aucune place pour la faiblesse digitale: Jupiter menace, Sin drum, 808 melody, Huey & Dewey, Madame X. En plus de ça, une superbe adaptation de "Avalanche" de LEONARD COHEN. TKT. Mélange parfait entre les expérimentations de DEATH COMET CREW, TIME ZONE et le calme froid de KRAFTWERK. Un classique analogique.
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