THE WRAITH (1986)
Par ROD, dimanche 7 septembre 2008 à 04:53 :: FILMS 80's :: #209 :: rss

"Le mot wraith est un mot d'origine anglaise, d'usage peu courant en France. D'après l'OED, le mot wraith est d'origine obscure. Il apparaît en 1513, avec la signification de fantôme ou spectre, c'est-à-dire l'apparition de personnes décédées."
Âmes sensibles ne vous abstenez pas, on ne frissonne guère devant ce joyau des 80's, mais le plaisir est bien là. L'histoire est simple. Nous sommes dans une petite ville d'Arizona (décors désertiques au top), où règne une bande de loubards adeptes du tunning (avec à leur tête Packard, non pas un nerd, Nick Cassavetes!). Ils déambulent en Corvette et Ford puissantes, leur truc est d'arrêter des types sur la route, et de jouer leur caisse sur une course. Quelques temps auparavant, ces thugs ont battu à mort Jamie, pris en flagrant délit dans la copine de Packard, Keri (la sexy lady des 80's, Sherilyn Fenn). Tout ça pour arriver à la trame : Jamie revient de l'enfer pour se venger sous les traits de Jake Kesey (Charlie Sheen), au volant d'un putain de bolide noir façon prototype Lamborghini qui met KIT à l'amende. Sa tenue mêlée de cuir et de fer rappelle Mel Gibson ou le Predator, au choix. Tout est noir sur noir.

Puis l'intrigue suit son cours, les malfrats sont éliminés un par un, le shérif Loomis (Randy Quaid) ne sait plus où donner du ventre et les baignades dans les rivières rocheuses sont autorisés. Certes, le film de Mike Marvin ne brille pas par son inventivité ou ses courses nazes, coïncident avec la fin de la diffusion de la série K2000 et la sortie du décevant MAD MAX 3. Un chevalier sombre, futuriste et imbattable, aux rênes d'une géniale monture. C'est surtout l'esthétique du héros qui surpasse ses modèles, on ne sait pas d'où il vient, ni d'où vient sa puissance, on ne voit jamais son visage, tel LA MORT. Extra-terreeeestre! Le réalisateur s'affublera même du pseudo de Jake Kesey pour ses piètres productions suivantes. On a donc à faire à un mélange adéquat de science-fiction et de teen movie bancal. Pour les sucreries, y'a un putain de binoclard qui ressemble à Eraserhead (on le voit à 0:23), des punks sans cerveau qui boivent du white spirit, le "Rebel yell" de BILLY IDOL qui retentit, un cadre sublime, des hamburgers servis en roller, Charlie Sheen avec une banane... C'est tout c'que j'aime.
IF YOU DONE NOTHING WRONG, YOU GOT NOTHING TO FEAR!
Commentaires
1. Le vendredi 12 septembre 2008 à 01:04, par Michael Knight
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