Etat mental caractérisé par un déséquilibre entre un désir ou une attente et sa réalisation.
Par ROD, mardi 9 décembre 2008 à 06:19 :: SYNTH/COLD :: #313 :: rss

FRUSTRATION, le groupe parisien formé en 2002 sort enfin son premier album (après plusieurs maxis). "Relax" et son dessin mécanique, fidèle aux précédents disques, est évidemment publié par BORN BAD. L'étiquette post-punk leur colle bien au cou puisque tous les gens qui jouent dans ce groupe officiaient avant dans des bandes de rock, garage, punk ou oi!. Musicalement c'est la même pour leur 4ème production. "We have some..." attaque d'entrée façon KAS PRODUCT, avant que le terme electroclash soit inventé, ça surprend. "Relax" enchaine et fait toujours bippp bippp avec la guitare en plus. Pour moi, le meilleur du titre du disque est "Shake me", rythmique imparable, synthé curien et toujours cette voix lointaine de type Ian Curtis. "As they say" ne me fait rien. "Shades of the past" non plus.
"No trouble" m'enchante à nouveau à la croisée CURE/JOY DIVISION. Le très minimal et industriel "Too many questions" montre une autre facette du groupe, vraiment à l'aise dans chaque style froid. L'agité "Brothers!" est tendu comme un fil de fer. Ils aiment WIRE aussi. Mais l'ombre des aigles noirs de Manchester revient très vite planer avec les sombres "Waiting for the bad things" et surtout "She's so tired" après qu'elle ait perdu le contrôle. Adieu étonnant sur "Faster", morceau bruyant et électronique. Les sonorités très "rock" voire "garage" peuvent rebuter aux premiers abords mais c'est ce qui fait leur identité. Un album bon et varié. Il faut l'écouter.
"No trouble" m'enchante à nouveau à la croisée CURE/JOY DIVISION. Le très minimal et industriel "Too many questions" montre une autre facette du groupe, vraiment à l'aise dans chaque style froid. L'agité "Brothers!" est tendu comme un fil de fer. Ils aiment WIRE aussi. Mais l'ombre des aigles noirs de Manchester revient très vite planer avec les sombres "Waiting for the bad things" et surtout "She's so tired" après qu'elle ait perdu le contrôle. Adieu étonnant sur "Faster", morceau bruyant et électronique. Les sonorités très "rock" voire "garage" peuvent rebuter aux premiers abords mais c'est ce qui fait leur identité. Un album bon et varié. Il faut l'écouter.
Commentaires
1. Le mardi 29 janvier 2013 à 13:15, par kouzin
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