Fluoglacial - Tendances Négatives

"Site de l'année : www.frenchiphone.com"



Eh bien, ça commence façon DEPECHE MODE, et ça finit... façon WUMPSCUT. ANNE CLARK n'a toujours pas trouvé le bonheur depuis 1982, rien ne se passe, son cœur est dur et elle attend. Ses albums des années 80 recelaient de bons morceaux dans son déluge de spoken-words tristes et froids. Ici c'est juste chiant. Je sais pas quoi te dire Anne, amuse toi, achète-toi le DVD des Chti's, fais une partie de PES... L'album ouvre dans une optique "dark" puis ça rame jusqu'à "Boy racing", moins transparent que les précédents, le tempo se réveille un peu. L'album ayant été principalement conçue en terre Allemande, les 3 pistes de fins portent l'electro-indus en elles. "Prayer before birth" est bien atroce je dois dire, avec ce solo en boucle, et rappelle le pire des 90's, un peu comme "The smallest kind of acts".




Eux ne viennent pas des 80's mais putain le font bien. Après un premier album punk rock (Love love love) et un 2ème disco (Beat box), on attendait la maturité, et son disque de trip-hop nu-jazz à lunettes. Faux. C'est un skeud d'inédits, remélanges et faces B que pond GLASS CANDY. "Deep gems" comprend 13 chansons dont peu à jeter. Pas de tralala ou de bruit pour rien, c'est beau, doux et léger. La voix de Ida No m'excite toujours. Les compositions électroniques de "Feeling without touching" et "Poison or remedy" sont réduites au minimum pour assurer un mouvement sinusoïdal. La chansonnette pop prend le dessus avec "Something stirring in space" et "Stars & houses". "Soft boundaries" ne s'encombre même plus de beat ou de mélodie, tout repose sur le timbre sucré de la chanteuse. Ils réadaptent même "My mind is playing tricks on me" des GETO BOYS. BGGC.




Un groupe disco-pop revendiquant BLACK SABBATH comme influence, ça ne pouvait être que des londoniens se sentant obligés d'épater la galerie (des médias). Mais je dois dire que "Lies" met sévèrement à l'amende les DURAN DURAN et autre SOFT CELL. C'est blanc, synthétique, funk à l'extrême. "Don't lose my time" est la version 2008 du "Tarzan boy" de BALTIMORA. "Soul transplant" porte le beat electro-clash des années 2000, tandis que "Robot's got the feeling" détruit CALVIN HARRIS, merci. La machine HEAVEN 17 a transformé ces hommes, c'est sûr. Le problème se situe au niveau du chant. Muravchix couine souvent et tout le monde fait ça aujourd'hui, c'est un peu chiant. D'autant que nombres de rythmiques (italo-disco/electro) sont assez brutales. Ça créé un contraste un peu fort en chocolat. C'est top of the pops de la 1 à la 10 en tous cas. OBITUARY et DREXCIYA représentent dans leur top myspace. HEARTBREAK est le passé ET le futur.




Des filles encore, dans un groupe rock, sans mec. Les VIVIAN GIRLS viennent de Brooklyn. Leur espèce de surf-rock passe plutôt bien. Leur son garage noise casserole plaira forcément à VICE. Leurs mini-shorts et chemises à carreaux plairont aux rédactrices de blogs mode. L'heure est bonne pour ces 3 new-yorkaises. Bon, j'avoue que sur les 10 titres de ce premier album, seul "Tell the world" m'a réellement fait cliquer dans Winamp pour savoir le nom. La chanteuse tient le groupe dans sa bouche, parce que sans cette voix de sirène (et les effets autour), ça vaut pas grand chose.

Trackbacks

Aucun trackback.

Les trackbacks pour ce billet sont fermés.

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment.

Ajouter un commentaire

Les commentaires pour ce billet sont fermés.