STORY OF A JUNKIE (1984)
Par ROD, vendredi 9 janvier 2009 à 05:40 :: FILMS 80's :: #340 :: rss
Now we’re off to Alphabet City where the girls are loose, the cops are crooked, the dope is strong and the crack heads shit anywhere because the curb your dog signs don’t apply to them.
L'ambiance est plantée, ceci n'est pas une production TROMA habituelle mais une plongée réalisée par LECH KOWALSKI dans la crasse du Lower East Side du début des années 80 avec comme guide, John Spaceley, une sorte de glam punk borgne, santiags blanches, t-shirt "Benito Mussolini" et skate sous le bras troué. Pas de déguisement, pas d'acteurs, ici tout est vrai, rien de TRAINSPOTTING. John rôde, maraude, marche, coure, roule, escalade le long des avenues A B C, C B A et ainsi de suite. Il croyait venir de sa Californie à NY pour réussir, et sa seule réussite consiste à trouver chaque nuit une nouvelle veine.
Condamné à errer, traitant avec les négros et les latinos du coin, puis parfois, un coup de feu... Un dealer en moins. Un coup de couteau dans la cage d'escalier. Et de deux. Les sirènes rappliquent puis disparaissent, et ça recommence. Le décor est désespérant, la situation pas mieux. File de camés dans une impasse, qui attendent leur dose par le judas de la porte, comme à la caisse du supermarché. "Shooting galleries" où tout le monde fuit la réalité autour d'une table. La zone est en dehors des lois, rythmée à l'electro-rap de l'époque. Le film est un documentaire choc qui pourrait faire office de suite à STREETWISE (réalisé la même année). Vraiment à voir.
L'ambiance est plantée, ceci n'est pas une production TROMA habituelle mais une plongée réalisée par LECH KOWALSKI dans la crasse du Lower East Side du début des années 80 avec comme guide, John Spaceley, une sorte de glam punk borgne, santiags blanches, t-shirt "Benito Mussolini" et skate sous le bras troué. Pas de déguisement, pas d'acteurs, ici tout est vrai, rien de TRAINSPOTTING. John rôde, maraude, marche, coure, roule, escalade le long des avenues A B C, C B A et ainsi de suite. Il croyait venir de sa Californie à NY pour réussir, et sa seule réussite consiste à trouver chaque nuit une nouvelle veine.
Condamné à errer, traitant avec les négros et les latinos du coin, puis parfois, un coup de feu... Un dealer en moins. Un coup de couteau dans la cage d'escalier. Et de deux. Les sirènes rappliquent puis disparaissent, et ça recommence. Le décor est désespérant, la situation pas mieux. File de camés dans une impasse, qui attendent leur dose par le judas de la porte, comme à la caisse du supermarché. "Shooting galleries" où tout le monde fuit la réalité autour d'une table. La zone est en dehors des lois, rythmée à l'electro-rap de l'époque. Le film est un documentaire choc qui pourrait faire office de suite à STREETWISE (réalisé la même année). Vraiment à voir.
Commentaires
1. Le vendredi 9 janvier 2009 à 21:29, par Snorky
2. Le samedi 10 janvier 2009 à 05:41, par Amazon
3. Le dimanche 11 janvier 2009 à 01:43, par berangere foncée
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