Peter Medak s'est fait connaître dans les 90's avec ses films criminels noirs comme THE KRAYS et ROMEO IS BLEEDING, mais ce hongrois a marqué le film d'épouvante d'une botte de fer. Le tragique surgit dès le début ici, John Russell voit sa femme et sa fille se faire écraser sous son menton par un camion neige. Comme si ça ne suffisait pas, le compositeur désirant s'isoler pour écrire, quitte New-York pour louer une maison du côté de Seattle. Maléfice. Tiens, une porte qui s'ouvre. Ce carreau était cassé avant ? Y'a un truc qui cogne à l'étage, non ? C'est quoi cette chaise roulante ? L'horreur est suggérée ici, c'est là qu'elle est la meilleure (la scène de la balle est diabolique).



John va découvrir l'affreux secret. D'abord une chambre, sous les toits, où un jeune garçon malformé a été noyé dans sa baignoire. La séance d'exorcisme va tout dévoiler. Puis ses recherches. Un échange d'enfant a été opéré durant la seconde guerre mondiale. Le petit mort a été enterré sous un ranch et a été remplacé par un suisse qui n 'est autre que le sénateur actuel. Les vieux démons sont déterrés, au sens figuré et dans la réalité. Scénario maître directement influencé des classiques 60's et rebondissements multiples comme cette femme poursuivie par un fauteuil dans une maison de 100 pieds de haut! Et enfin le feu, qui vient purifier l'Histoire. Un sacré film.