LA RAGE AU POING (1973)
Par ROD, dimanche 17 mai 2009 à 16:04 :: FILMS 70's :: #454 :: rss
Produit en 1973, ce film d'Eric Le Hung ne sortira sur les écrans français qu'au début 1975. C'est un document historique, plus qu'une fiction. L'apparition des grands ensembles, les terrains vagues, la banlieue qui prend forme avec ses jeunes voyous sans avenir. Tonio, Nanar, Dédé, Michou... Avec des blazes comme ça, y'a pas erreur sur la marchandise ! Cette bande roule en DS pourrie (ornée d'un graffiti "VIVE NOUS") et est sous l'égide d'une fille, B.B. la brune ! Ils zonent surtout autour d'un troquet (appartenant à Pierre Tornade) entre 2-3 coups à droite à gauche (Vols, arnaques...).
Venant de familles décomposées ou de maisons de redressement, ils font face au mépris et à la haine du monde des adultes. Travailler. Consommer. Procréer. Ce n'est pas pour eux, il préfèrent se réfugier dans la rue et la violence. Comme au bal du samedi soir par exemple, où ils poursuivent un bratchni pour le battre à mort. Personne moufte. Et pourtant dès qu'ils en ont les moyens, les nadsat reproduisent les schémas dictés par la société. Tony fréquente une ptitsa d'une autre classe sociale et évidemment le problème se pose. Surtout quand ses potes débarquent à l'improviste lors d'une petite sauterie...
Déchirure. Tony et B.B. décident alors de se casser tout deux au vert, pour avoir la PAIX. Mais Nanar (Tony Gatlif) prend en otage un couple du quartier. Le mari est accusé d'avoir blessé volontairement le petit reuf de Tony quelques jours plus tôt. Mais personne n'a cafté pour éviter le bain de sang. Trop tard. La femme (Pascale Roberts) subit un viol à plusieurs bien outrageux (ORANGE MÉCANIQUE) et la présence du bébé dans la pièce ne fait que rajouter du drame. Tony se rend sur les lieux et s'introduit dans la maison encerclée par les keufs, le tragique fera le reste... Un film rare, vrai et marquant. (Seul défaut, la musique bien ringardos d'IL ÉTAIT UNE FOIS ahah)
Venant de familles décomposées ou de maisons de redressement, ils font face au mépris et à la haine du monde des adultes. Travailler. Consommer. Procréer. Ce n'est pas pour eux, il préfèrent se réfugier dans la rue et la violence. Comme au bal du samedi soir par exemple, où ils poursuivent un bratchni pour le battre à mort. Personne moufte. Et pourtant dès qu'ils en ont les moyens, les nadsat reproduisent les schémas dictés par la société. Tony fréquente une ptitsa d'une autre classe sociale et évidemment le problème se pose. Surtout quand ses potes débarquent à l'improviste lors d'une petite sauterie...
Déchirure. Tony et B.B. décident alors de se casser tout deux au vert, pour avoir la PAIX. Mais Nanar (Tony Gatlif) prend en otage un couple du quartier. Le mari est accusé d'avoir blessé volontairement le petit reuf de Tony quelques jours plus tôt. Mais personne n'a cafté pour éviter le bain de sang. Trop tard. La femme (Pascale Roberts) subit un viol à plusieurs bien outrageux (ORANGE MÉCANIQUE) et la présence du bébé dans la pièce ne fait que rajouter du drame. Tony se rend sur les lieux et s'introduit dans la maison encerclée par les keufs, le tragique fera le reste... Un film rare, vrai et marquant. (Seul défaut, la musique bien ringardos d'IL ÉTAIT UNE FOIS ahah)
Commentaires
1. Le mardi 4 octobre 2011 à 14:19, par Jbwizzz
2. Le mardi 4 octobre 2011 à 21:26, par Patron
3. Le mercredi 2 mai 2012 à 21:25, par bb
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