LA RAISON DU PLUS FAIBLE (2006)
Par ROD, vendredi 25 septembre 2009 à 19:39 :: FILMS 00's :: #544 :: rss

La qualité des polars français d'antan revit grâce à Lucas Belvaux. Il récidive après sa trilogie magistrale (UN COUPLE ÉPATANT, CAVALE, APRÈS LA VIE). La Belgique. Quatre potes. Robert (un sosie de Philippe Nahon sans activité), Jean-Pierre (un handicapé mis à la retraite), Patrick (chômeur avec femme et enfant) et Marc, le dernier de la bande, fraîchement sorti de prison et toujours sous surveillance policière. Le café du coin. L'usine Jupiler. Les longues journées. Voilà le décor. Et puis un jour, Marc lance l'idée pendant leur partie de carte quotidienne au bistrot.
Et si on se servait directement à la source ? L'excitation aveugle l'équipe. D'abord réticents, le sujet sème la discorde. Le couple de Patrick bat de l'aile et la pression s'accumule sur le dos de Marc, RIEN NE VA… Affiche. Musique. Jeux. Images. Tout est là pour nous rappeler l'age de fer des Boisset, Giovanni, Corneau ou Melville. Le temps passe, puis ils se lancent finalement tous dans la planification du braquage. Procuration d'une arme. Véhicule. Planque. Heure. Surveillance. Ce sera chez le ferrailleur (joué par un Gilbert Melki au top), quand les convoyeurs viendront chercher la caisse comme à chaque fin de semaine.
Forcément, rien ne va se dérouler comme prévu, Patrick, le seul père de famille, est touché par balle. Une femme et son enfant sont pris en otage. La police est prévenue. La bande ne croyant pas avoir été suivie rentre dans leur immeuble en catastrophe. La police ferme le périmètre. C'est fini. Marc prend tout sur lui. C'est le moment le plus marquant du film, par dépit, il ouvre le sac plein de billets et jette l'oseille du 20ème étage, et tous les badauds au sol en profitent. Je ne dis pas qu'il meurt à la fin sinon ça n'a aucun sens. Un film 100% réel sans pleurnicheries sur la précarité et les liens sacrés de l'amitié. Futur classique.
Et si on se servait directement à la source ? L'excitation aveugle l'équipe. D'abord réticents, le sujet sème la discorde. Le couple de Patrick bat de l'aile et la pression s'accumule sur le dos de Marc, RIEN NE VA… Affiche. Musique. Jeux. Images. Tout est là pour nous rappeler l'age de fer des Boisset, Giovanni, Corneau ou Melville. Le temps passe, puis ils se lancent finalement tous dans la planification du braquage. Procuration d'une arme. Véhicule. Planque. Heure. Surveillance. Ce sera chez le ferrailleur (joué par un Gilbert Melki au top), quand les convoyeurs viendront chercher la caisse comme à chaque fin de semaine.
Forcément, rien ne va se dérouler comme prévu, Patrick, le seul père de famille, est touché par balle. Une femme et son enfant sont pris en otage. La police est prévenue. La bande ne croyant pas avoir été suivie rentre dans leur immeuble en catastrophe. La police ferme le périmètre. C'est fini. Marc prend tout sur lui. C'est le moment le plus marquant du film, par dépit, il ouvre le sac plein de billets et jette l'oseille du 20ème étage, et tous les badauds au sol en profitent. Je ne dis pas qu'il meurt à la fin sinon ça n'a aucun sens. Un film 100% réel sans pleurnicheries sur la précarité et les liens sacrés de l'amitié. Futur classique.
Commentaires
1. Le samedi 26 septembre 2009 à 00:24, par thebrownbunny
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