Nous, les robots
Par ROD, mercredi 18 novembre 2009 à 00:03 :: ELECTRO/TECHNO :: #612 :: rss

Putain. J'ai jamais entendu une intro pareille. Tu te prends l'équateur galactique dans la face. Le beat parfait vient ensuite cracher un son disco ténébreux où Giorgio Moroder prend 50 années lumières d'un coup. Giallotronic. Le maxi s'appelle Optimus Maximus, le génie GATEKEEPER (Jörg Burger ?). Ces 4 titres représentent le compromis parfait entre l'italo disco puissante et dansante de N.O.I.A., la noirceur de CARPENTER (encore lui) avec en bonus des décharges industrielles terrifiantes. C'est la patate mon frère.
GATEKEEPER - Optimus maximus
Troisième maxi, le maxi de la maturité pour GESAFFELSTEIN ? ZONE. Maturité qui le pousse malheureusement à reprendre Je suis venu te dire que je m'en vais de Serge Gainsbourg. Mais on s'en tape, faut se laisser aller, même au costume rayé, car avant ça, on peut savourer encore et encore le meilleur titre de sa jeune carrière, The Operator, définitivement. Darc disco jusqu'à l'infini. Pas d'introduction, pas de conclusion, et pas non plus de réponse à la hauteur de La question. Juste de la substance.

On relâche la pression 2mn pour parler de SPLASH WAVE. Cons beaux fanatique d'analogique pour synth-wave colorée mais cohérente en pays noir et blanc. Les 2 premiers morceaux de leur Démo se rapprochent de COLLEGE, légers, naïfs, adolescents, il aurait juste fallu raccourcir Outrunning de 5mn... Ensuite, c'est Escape from Brest. John Carpenter (toujours lui) est partout. Bicycle incident et Brats packed envoient leurs vibrations vintage sans se forcer. Un poster SPLASH WAVE pour chaque casier.
Chicago-Paris-Brest, les robots gagnent aussi l'Italie. TESLASONIC se prend pour KRAFTWERK dès les premières notes du dévastant Spark of Promotheus. Chez MinimalRome on ne plaisante pas avec la qualité et ces 4 pistes le prouvent. La contemplation de la Face A fait place à une attaque de bpm sur la Face B. Infinitesimal whirl excelle dans l'aliénation puis le très Detroit Death ray ferme les bouches encore ouvertes.

Transition millimétrée pour un dernier mot sur Detroit. ZERKALO est le dernier projet de Gerald Donald aka Heinrich Muller aka Dopplereffekt aka Drexciya aka Arpanet... Haka all black comme sa musique. Il s'accompagne, comme dans Dopplereffekt, d'une femme, Victoria Lukas, sûrement consommatrice d'antidépresseurs à grosse dose. Stoi storoni zerkala part. I & II pour 8 compositions électroniques obscures, sobres et atmosphériques. Les robots arrivent, les robots sont là...
GATEKEEPER - Optimus maximus
Troisième maxi, le maxi de la maturité pour GESAFFELSTEIN ? ZONE. Maturité qui le pousse malheureusement à reprendre Je suis venu te dire que je m'en vais de Serge Gainsbourg. Mais on s'en tape, faut se laisser aller, même au costume rayé, car avant ça, on peut savourer encore et encore le meilleur titre de sa jeune carrière, The Operator, définitivement. Darc disco jusqu'à l'infini. Pas d'introduction, pas de conclusion, et pas non plus de réponse à la hauteur de La question. Juste de la substance.

On relâche la pression 2mn pour parler de SPLASH WAVE. Cons beaux fanatique d'analogique pour synth-wave colorée mais cohérente en pays noir et blanc. Les 2 premiers morceaux de leur Démo se rapprochent de COLLEGE, légers, naïfs, adolescents, il aurait juste fallu raccourcir Outrunning de 5mn... Ensuite, c'est Escape from Brest. John Carpenter (toujours lui) est partout. Bicycle incident et Brats packed envoient leurs vibrations vintage sans se forcer. Un poster SPLASH WAVE pour chaque casier.
Chicago-Paris-Brest, les robots gagnent aussi l'Italie. TESLASONIC se prend pour KRAFTWERK dès les premières notes du dévastant Spark of Promotheus. Chez MinimalRome on ne plaisante pas avec la qualité et ces 4 pistes le prouvent. La contemplation de la Face A fait place à une attaque de bpm sur la Face B. Infinitesimal whirl excelle dans l'aliénation puis le très Detroit Death ray ferme les bouches encore ouvertes.

Transition millimétrée pour un dernier mot sur Detroit. ZERKALO est le dernier projet de Gerald Donald aka Heinrich Muller aka Dopplereffekt aka Drexciya aka Arpanet... Haka all black comme sa musique. Il s'accompagne, comme dans Dopplereffekt, d'une femme, Victoria Lukas, sûrement consommatrice d'antidépresseurs à grosse dose. Stoi storoni zerkala part. I & II pour 8 compositions électroniques obscures, sobres et atmosphériques. Les robots arrivent, les robots sont là...
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