THE COOL WORLD (1963)
Par ROD, lundi 15 février 2010 à 00:12 :: FILMS ANCIENS :: #676 :: rss
Premier ghetto movie ou quoi ? Quand tu regardes ce doc/fiction de Shirley Clarke, t'as l'impression qu'il n'y a rien eu de plus vrai dans le style depuis (des films rap de la fin des 70's au gangsta des 90's). Film Noir de Noirs, Harlem dans les 60's, la zone totale. L'héroïne circule dans les poches d'enfants à un chiffre et personne ne peut plus stopper l'hémorragie. On ne voit pas un keuf jusqu'à la fin. Deux bandes se disputent le quartier, les Royal Pythons, dont Duke fait partie, et les Wolves, un gang plus expérimenté qui possède l'écusson sur le blouson, que les Pythons s'évertuent à déchirer à chaque toltshokage. Priest est le modèle de Duke, un semi-caïd qui passe son temps avec une blanche au lit. Il accepte de fourguer une arme au jeune pour 50 billets. Alors qu'un Python s'est mortellement fait amoché par les Wolves, le compte à rebours commence, avoir le glock au plus vite, pour se venger au plus vite.
Le refuge des âme perdues est un appartement abandonné par le père d'un des petits voyous. C'est là que Luanne, la pute que ramène Blood le camé, se donne à chacun des gars, et chacun doit verser sa cotisation quand il y passe ! L'adolescente n'a jamais vu l'océan et quand elle apprend qu'on peut y aller en metro, ses yeux se mettent à briller. Duke l'y emmène un dimanche, après-midi mélancolie à Coney, une scène indispensable à tout film new-yorkais. Mais la loi des rues refait vite surface (contrairement à Luanne qui elle s'est barrée) lorsque le violent et fatidique face à face avec les Wolves éclate. Gyrophares et plaies béantes, l'heure n'est plus au smurf dans le goulag. La philosophie de la jungle urbaine en direct, ponctuée par la sublime B.O. jazz de Dizzy Gillespie, tout ça est graveleux, crasseux et somptueux comme jamais.
Le refuge des âme perdues est un appartement abandonné par le père d'un des petits voyous. C'est là que Luanne, la pute que ramène Blood le camé, se donne à chacun des gars, et chacun doit verser sa cotisation quand il y passe ! L'adolescente n'a jamais vu l'océan et quand elle apprend qu'on peut y aller en metro, ses yeux se mettent à briller. Duke l'y emmène un dimanche, après-midi mélancolie à Coney, une scène indispensable à tout film new-yorkais. Mais la loi des rues refait vite surface (contrairement à Luanne qui elle s'est barrée) lorsque le violent et fatidique face à face avec les Wolves éclate. Gyrophares et plaies béantes, l'heure n'est plus au smurf dans le goulag. La philosophie de la jungle urbaine en direct, ponctuée par la sublime B.O. jazz de Dizzy Gillespie, tout ça est graveleux, crasseux et somptueux comme jamais.
Commentaires
1. Le mercredi 17 février 2010 à 14:45, par megdo
2. Le mercredi 17 février 2010 à 16:40, par Le Patron
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