Fluoglacial - Tendances Négatives

THE OMEGA MAN (1971)



There's never a cop around when you need one. C'est la première phrase de Charlton Heston, l'exterminateur, alors qu'il vient de se payer un trottoir à bord de sa décapotable rouge. T'es tout de suite dedans. Par un fin glissement dialectique, Robert Neville appartient à la réaction, le dernier homme sur terre, ou plutôt dans cette ville, qui s'attache aux choses du passé. Armes à feu, voitures, nourriture, musique... La cité lui appartient et il passe ses journées à zoner au milieu des immeubles vides, profitant de la gratuité et shootant tout ce qui bouge. Quand le soleil se couche, il rejoint vite son bunker, car la nuit n'est plus son royaume...



C'est La Famille qui règne dans l'obscurité. Une secte vampirisée, constituée après la contamination de toute la population par un virus. Ces individus allergiques à la lumière se sont jurés de liquider ce vestige du passé, incarné par Neville. Même si leur style maçonnique du Moyen Âge et leur refus de la modernité ne font pas le poids contre l'artillerie lourde de l'ancien médecin. Sa rencontre musclée avec d'autres survivants rebelles logés sur les collines va le pousser à peaufiner la recette du fameux vaccin, sensé ré-humaniser les derniers rescapés. Ce gros classique rétro-futuriste de Boris Sagal a subit un remake que vous connaissez tous, I AM LEGEND. Many will emulate but no one can duplicate.

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