Fluoglacial - Tendances Négatives

GHOSTS... OF THE CIVIL DEAD (1988)



L'homme est trop méchant pour mériter d'être libre. John Hillcoat a dû lire Joseph De Maistre avant de se mettre à Cormac McCarthy pour THE ROAD. En 1988, l'australien sort son premier film, et ça ne rigolait pas non plus. Le film de prison est un genre à part entière, et à part, au delà de l'action musculaire il permet de se poser un tas de questions de type à quoi sers-tu dans ce monde ? C'est un peu ce qui se passe au cours d'une heure et quart dans cette taule de haute sécurité perdue dans le désert. Basé sur une histoire vraie ? Il paraît.



Au fil de quelques témoignages cinématisés, dont celui du plus vieux pensionnaire du QHS qui joue avec ses excréments, on pressent l'éruption brutale de violence. Les gardes sous pression (qui craquent ou se suicident) face aux criminels privés de plus en plus de civilité. D'abord les sorties, puis les objets personnels et cette immense cage pour finir. C'est la goute d'adrénaline qui fait enrager les fauves, et le bain de sang est total. Nick Cave assure bien son rôle de désaxé raciste, ainsi que la bande son qui huile bien la mécanique du verrou. Philosophique et planant, politique et violent, encore une œuvre carcérale qui change l'ordinaire. One man released so they can omprison the rest of the world...

NICK CAVE & ANITA LANE - The free world

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Commentaires

1. Le jeudi 3 mars 2011 à 10:55, par La Fleuj

Un des meilleurs films vu sur le système carcéral. Ca chie dans l'huile bouillante.
et ça a permis de voir ce que le réal de The road a pu pondre avant.
Merci pour le post.

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