INCEPTION (2010)
Par ROD, jeudi 5 août 2010 à 23:34 :: FILMS NOUVEAUX :: #795 :: rss

Putain. Par où commencer, l'affiche française aurait déjà dû me faire tilter. Après SHUTTER ISLAND de Scorsese, Christopher Nolan vient nous re-gonfler avec la question en re-vogue dans le cinéma actuel : où est la réalité ? Loin de MEMENTO en tous cas... Nolan re-choisit Leonardo Di Caprio, qui arbore toujours un menton sale qui le dessert beaucoup, il était quand même plus attrayant à l'époque de son museau brillant. Le pire je crois, c'est que le rôle de sa femme (morte bien sûr, remords, responsabilité, tourments) a été attribué à Marion Cotillard et que Nolan n'a pas pu s'empêcher de nous coller un morceau d'Edith Piaf comme seule bande son d'INCEPTION. Enculé.

Dans ce scénario qui fera chavirer tous les beaufs de France désirant se divertir au cinéma en plein été tout en gardant un côté conscient, des extracteurs, voyous technologiques, arrivent à pénétrer les cerveaux de leurs clients par l'intermédiaire des rêves pour y découvrir leurs secrets. Mm-mm. Dans une ultime mission, Cobb se fait engager par un puissant entrepreneur japonais, Saito, pour semer l'idée dans la tête de l'héritier (Cillian Murphy) de Fischer, son principal concurrent, qu'il doit renier le testament de son père et céder toutes ses possessions. On appelle ça une inception. Rendez-vous compte, les mecs auraient pu rendre le monde meilleur, je sais pas, semer l'idée du dégoût des autocollants fun de pare-brise arrière, découvrir que Jésus aurait eu des enfants ou qu'Elvis était toujours vivant, mais non, ils choisissent juste d'aider un putain de patron de multinationales de merde à gagner plus de thunes.

Rassurez-vous, le côté humain est assuré par Michael Caine transformé en papy gâteau (1 an après HARRY BROWN!), il a la garde des enfants de Di Caprio, que celui-ci ne peut pas voir car il est soupçonné d'avoir tué sa femme, Edith Cotillard, il ne peut donc plus foutre les pieds sur le territoire américain, atteint de Polanskivite, une source de trouble à ajouter au mental de Cobb. Finissons le casting, Tom Berenger est déguisé en sumo mais on l'aura quand même reconnu, Ellen Page ^^ incarne l'architecte (qui construit des labyrinthes virtuels destinés aux rêves), Joseph Gordon-Levitt l'équipier de choc très propre et bien coiffé, représente vraisemblablement un couturier tout au long du film....

Ça ne m'aurait pas surpris de voir débouler Jason Statham voire Jean Dujardin à la place de Tom Hardy, pour jouer le gangster brutal et malin... Courses de voitures et fusillades à gogo, je crois que même dans les téléfilms M6 les méchants savent mieux viser qu'ici. Chasse à l'homme dans la neige, effets spéciaux pour rien, allez, Paris à l'envers et le verre d'eau c'était quand même fun, mais les explosions ridicules et le remake de Spiderman ça va 30 secondes. On se croirait souvent dans un James Bond. Je déteste James Bond. Surtout un James Bond de 2h30. Au moins je suis sûr qu'il y aura de la vraie rigolade dans THE EXPENDABLES.

La joyeuse bande de Leonardos sous sédatif navigue entre plusieurs niveaux de rêves, où le temps se démultiplie, pour être plus à même d'effectuer leur travail. Mais nous, public, enfin moi public, ce contrat en polystyrène est le dernier de mes soucis puisque dès l'intrigue posée le film n'a plus d'intérêt. Et puis ce finish à la 2012, STOP le cirque. (Ah oui j'ai oublié de préciser que Cobb et Maëlle étaient des camés du rêve et s'étaient construit un monde dans le virtuel, mais pas un monde de prairies et de jolies maisons, non non, un monde d'immeubles pourris de 60 étages alignés sur des kilomètres, logique). J'arrête le massacre. Nolan a voulu remettre la science-fiction des 90's (DARK CITY, EXISTENZ, MATRIX) au goût de pisse du jour et obtient un 9.2/10 sur imdb ce qui est quand même inquiétant.

Dans ce scénario qui fera chavirer tous les beaufs de France désirant se divertir au cinéma en plein été tout en gardant un côté conscient, des extracteurs, voyous technologiques, arrivent à pénétrer les cerveaux de leurs clients par l'intermédiaire des rêves pour y découvrir leurs secrets. Mm-mm. Dans une ultime mission, Cobb se fait engager par un puissant entrepreneur japonais, Saito, pour semer l'idée dans la tête de l'héritier (Cillian Murphy) de Fischer, son principal concurrent, qu'il doit renier le testament de son père et céder toutes ses possessions. On appelle ça une inception. Rendez-vous compte, les mecs auraient pu rendre le monde meilleur, je sais pas, semer l'idée du dégoût des autocollants fun de pare-brise arrière, découvrir que Jésus aurait eu des enfants ou qu'Elvis était toujours vivant, mais non, ils choisissent juste d'aider un putain de patron de multinationales de merde à gagner plus de thunes.

Rassurez-vous, le côté humain est assuré par Michael Caine transformé en papy gâteau (1 an après HARRY BROWN!), il a la garde des enfants de Di Caprio, que celui-ci ne peut pas voir car il est soupçonné d'avoir tué sa femme, Edith Cotillard, il ne peut donc plus foutre les pieds sur le territoire américain, atteint de Polanskivite, une source de trouble à ajouter au mental de Cobb. Finissons le casting, Tom Berenger est déguisé en sumo mais on l'aura quand même reconnu, Ellen Page ^^ incarne l'architecte (qui construit des labyrinthes virtuels destinés aux rêves), Joseph Gordon-Levitt l'équipier de choc très propre et bien coiffé, représente vraisemblablement un couturier tout au long du film....

Ça ne m'aurait pas surpris de voir débouler Jason Statham voire Jean Dujardin à la place de Tom Hardy, pour jouer le gangster brutal et malin... Courses de voitures et fusillades à gogo, je crois que même dans les téléfilms M6 les méchants savent mieux viser qu'ici. Chasse à l'homme dans la neige, effets spéciaux pour rien, allez, Paris à l'envers et le verre d'eau c'était quand même fun, mais les explosions ridicules et le remake de Spiderman ça va 30 secondes. On se croirait souvent dans un James Bond. Je déteste James Bond. Surtout un James Bond de 2h30. Au moins je suis sûr qu'il y aura de la vraie rigolade dans THE EXPENDABLES.

La joyeuse bande de Leonardos sous sédatif navigue entre plusieurs niveaux de rêves, où le temps se démultiplie, pour être plus à même d'effectuer leur travail. Mais nous, public, enfin moi public, ce contrat en polystyrène est le dernier de mes soucis puisque dès l'intrigue posée le film n'a plus d'intérêt. Et puis ce finish à la 2012, STOP le cirque. (Ah oui j'ai oublié de préciser que Cobb et Maëlle étaient des camés du rêve et s'étaient construit un monde dans le virtuel, mais pas un monde de prairies et de jolies maisons, non non, un monde d'immeubles pourris de 60 étages alignés sur des kilomètres, logique). J'arrête le massacre. Nolan a voulu remettre la science-fiction des 90's (DARK CITY, EXISTENZ, MATRIX) au goût de pisse du jour et obtient un 9.2/10 sur imdb ce qui est quand même inquiétant.
Commentaires
1. Le vendredi 6 août 2010 à 00:00, par christelle soral m'bala m'bala
2. Le vendredi 6 août 2010 à 00:06, par Ajouter un commentaire
3. Le vendredi 6 août 2010 à 00:09, par christelle xiaoping
4. Le vendredi 6 août 2010 à 12:55, par Ajouter un commentaire
5. Le vendredi 6 août 2010 à 15:41, par SSR
6. Le dimanche 8 août 2010 à 13:14, par noart
7. Le lundi 9 août 2010 à 20:22, par Ajouter un commentaire
8. Le vendredi 13 août 2010 à 09:56, par jean paul
9. Le samedi 14 août 2010 à 12:42, par Edith Piaf
10. Le mardi 17 août 2010 à 16:38, par Nom ou pseudo deux points
11. Le mercredi 15 septembre 2010 à 02:13, par Eudes
12. Le samedi 27 novembre 2010 à 12:55, par tom
13. Le samedi 27 novembre 2010 à 17:03, par Le Patron
14. Le mardi 28 décembre 2010 à 18:52, par Mop
15. Le mardi 28 décembre 2010 à 18:55, par Le Patron
16. Le mercredi 29 décembre 2010 à 15:19, par Mop
17. Le mercredi 29 décembre 2010 à 21:26, par Le Patron
18. Le lundi 3 janvier 2011 à 23:07, par jahk
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