Fluoglacial - Tendances Négatives

THE HOUSE OF THE DEVIL (2009)




From the future of 1980, that's a funky disco horror. Eh ouais, quand un réalisateur de film d'horreur (et surtout fan) décide de bien doser sa mixture, sans explosion de gore, d'effets spéciaux, ou de cris féminins, ça donne une opération kino parfaitement réussie. C'est vintage donc. L'intrigue prend place il y a 30 ans. À cette époque, le jean bleu sale taille haute soutenu par des running Le Coq Sportif n'était pas un effet de style, mais juste la réalité. L'héroïne sexy, Jocelin Donahue, sacralise parfaitement cette tenue. L'étudiante vient de trouver une maison à louer, afin de fuir sa colocataire sex fiend. Pour avancer le premier loyer, elle répond à une annonce de babysittance trouvée sur le panneau informatif de la fac...




Soleil froid. Tout est gris. Tout est calme. La lumière peine à percer et le campus est totalement désert lorsque la cabine téléphonique sonne... Un homme paniqué donne instantanément suite au message que vient de laisser Samantha (un nom que plus personne ne porte depuis 1980). La situation est urgente, et les services de Sam sont requis le soir même. Le lapin du matin ne décourage pas la jeune américaine pleine de projets et sa pote Megan la dépose chez Monsieur et Madame Ulman comme prévu. La nuit est noire, la lune pleine, la forêt très dense, et la maison digne de celle de THE CHANGELING. MMM. Megan inquiète, finit par laisser Sam seule, et la partie peut enfin commencer...




Sam est loin d'imaginer ce qui va lui arriver lorsqu'elle saute partout au son du One thing leads to another de THE FIXX craché par son walkman dernier cri. Ce sera la seule chanson du film. Le vieux Ulman avant de partir à sa sauterie a légèrement modifié le programme, ce n'est plus un bébé mais la soi-disant mémé qu'il faut veiller, à raison de 5 billets. Vénale Sam accepte encore. Le père a bien insisté sur la commande de la pizza. Tu m'étonnes. Et une Megan mozzarella pour la 666, une. Aussitôt livrée, aussitôt gerbée. Qui a vomi a diné. Samantha entend du bruit, monte à l'étage avec le couteau de John Rambo, puis se sent toute chose, mais, mais, qu'est ce qui m'arrive...




Fini l'angoisse de la maison vide et la peur de l'avenir proche. Lorsqu'elle se réveille, Samantha est attachée au sein d'un doux pentacle, AH! Bukake en société ? En tous cas, la secte des Ulman est réunie, le livreur de pizz, et la belle-mère qui en fait, revêt la face du diable ! Ne le regarde surtout pas. Trop tard. Sam réussit à s'enfuir (rétablissement du suspense quoi merde) mais les flashes démoniaques lui attaquent graduellement le cerveau. Tu ne pourras jamais y échapper, jamais! lui gueule le maniaque à sa poursuite, une seule solution, celle à laquelle tu ne t'attends pas, BANG!




Un véritable film à screenshots mon pote. Tout est soigné et maitrisé à l'excès. La montée crescendo. Le décor dark. L'esthétique du giallo. La pente satanique. Clins d'œil à ROSEMARY'S BABY, MANIAC pour le headxplode ou TEXAS CHAINSAW MASSACRE pour la robe en sang de créatrice arborée lors du final. Un futur ex classique qui malgré l'utilisation volontaire de tous les lieux communs possibles (jusqu'au titre), arrive à sortir du carcan habituel, et synthétise bien tout ce que le genre nous a proposé ces 50 dernières années. C'est signé Ti West.



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Commentaires

1. Le samedi 23 octobre 2010 à 08:59, par alexxxis

vais me matter ca ca l'air soft.. car J'ai chopé August underground, insoutenable, j'ai pas pu matter plus de 10mn.

2. Le samedi 23 octobre 2010 à 12:44, par christelle

Ca a l'air pas mal. mec, y'a des fautes d'orthographes dans ton article. Mais sinon ouais ça a l'air esthétique et mimi.

3. Le samedi 23 octobre 2010 à 23:12, par Le_golfeur

C'est dur de pas s'endormir.

4. Le vendredi 5 août 2011 à 00:30, par Romy

soporifique mais fin marrante

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