SUBMARINO (2010)
Par ROD, lundi 15 novembre 2010 à 00:48 :: FILMS NOUVEAUX :: #853 :: rss

L'équipage d'un sous-marin se coupe souvent du monde extérieur et de la lumière pendant des mois. Les frères Torp le font depuis leur enfance. Ils ramassent chacun de leur côté depuis un malheureux accident de baigneur qui a foutu 3 vies en l'air. La mère alcoolique a livré aux mains sales de la vie deux adolescents traumatisés. Nick emploie son existence entre la salle de muscu et sa chambre en collocation où il écluse bières et alcools forts. Martin lui, tente d'élever son fils, entre deux shoots dans les toilettes. Pas de travail ni de social. C'est pas rose. C'est Copenhague toujours.
Une lueur d'espoir. L'enterrement de leur mère va rapprocher les deux frères éloignés un très court instant. Une grosse somme d'argent est à partager sauf que Nick n'accepte RIEN. Martin garde tout et entreprend un périlleux trafic d'héroïne dans les faubourgs de la capitale danoise. L'erreur. Nick de son côté retrouve Ivan, 200 kilos toujours puceau, le frère de son ex-copine mentalement au plus bas. L'erreur deux. Leurs deux vies vont simultanément re-basculer dans le drame, comme s'ils étaient jumeaux de défaite. Leur seule vraie complicité durera quelques minutes à travers les barreaux d'une prison. Puis la fin, dans la souffrance.

Woah. FESTEN avait déjà montré au monde l'art du malaise en famille, il est ici appuyé par une puissante photographie, bleu à l'âme et gris au ciel. Thomas Vinterberg n'est pas un manchot, même si le froid ça le connait. Il se permet en plus de faire le malin avec une affiche subversive contre les lois anti-tabac. L'humour nordique fait quelques apparitions efficaces, la bande-son est belle, le scénario épique et la barbe malicieuse de Jakob Cedergren est un des nombreux bons choix. Une autre idée du dogme et du scandinavian dream. Ce film a tout d'un grand, fils.
Une lueur d'espoir. L'enterrement de leur mère va rapprocher les deux frères éloignés un très court instant. Une grosse somme d'argent est à partager sauf que Nick n'accepte RIEN. Martin garde tout et entreprend un périlleux trafic d'héroïne dans les faubourgs de la capitale danoise. L'erreur. Nick de son côté retrouve Ivan, 200 kilos toujours puceau, le frère de son ex-copine mentalement au plus bas. L'erreur deux. Leurs deux vies vont simultanément re-basculer dans le drame, comme s'ils étaient jumeaux de défaite. Leur seule vraie complicité durera quelques minutes à travers les barreaux d'une prison. Puis la fin, dans la souffrance.

Woah. FESTEN avait déjà montré au monde l'art du malaise en famille, il est ici appuyé par une puissante photographie, bleu à l'âme et gris au ciel. Thomas Vinterberg n'est pas un manchot, même si le froid ça le connait. Il se permet en plus de faire le malin avec une affiche subversive contre les lois anti-tabac. L'humour nordique fait quelques apparitions efficaces, la bande-son est belle, le scénario épique et la barbe malicieuse de Jakob Cedergren est un des nombreux bons choix. Une autre idée du dogme et du scandinavian dream. Ce film a tout d'un grand, fils.
Commentaires
1. Le lundi 30 mai 2011 à 02:00, par Romy
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