Fluoglacial - Tendances Négatives

THE ENTITY (1981)



Ce film aurait très bien pu être réalisé par John Carpenter (l'affiche est déjà un rip-off de THE THING), mais c'est Sidney J. Furie qui l'a pris. Furie rock et est l'auteur de nombreux films sur les jeunes voyous. La trame est tirée d'une histoire d'emprise dont a été victime Doris Bither dans les années 70. Pelotée et violée à maintes reprises par un démon incube, n'importe où et n'importe quand. Pas de (Robert) faux frissons ici. La puissance des attaques (maitrise tentaculaire, imprévisibilité, secousses, explosions, électricité statique) rendent la chose bien plus efficiente qu'une histoire banale de maison hantée ou que l'enfantin POLTERGEIST de Tobe Hopper. Les seins de Barbara Henshley ballotés dans tous les sens valent en plus de bonnes scènes cocasses. Sûrement un argument de l'Antenne d'Or obtenu par le film, l'Antenne d'Or mon pote.



Tout n'est pas parfait malgré la musique au top de Charles Bernstein. Carla Moran, suivie par un psychologue incompétent car amoureux d'elle, essaie en parallèle de se faire guérir par des spécialistes du spiritisme. On assiste donc à la vieille rivalité science contre occulte. Tantôt accusée de nymphomanie compulsive, tantôt appuyée par des témoins, le film se traîne (près de 2h) et la masse verte qui fait son apparition à la fin dégonfle un peu l'épouvante. Dans un dispositif final, les semi-scientifiques vont récréer le décor de la maison de Carla afin de capturer l'incubus dans de l"hélium liquide pour le briser façon T1000. Aïe. Ils vont évidemment échouer. Carla, totalement désabusée, rentrant chez elle, est accueillie par un somptueux WELCOME HOME, CUNT tout droit sorti des ténèbres ! Poing final.



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Commentaires

1. Le dimanche 9 janvier 2011 à 21:17, par MattH

je l'ai pas vu depuis un bail, mais ce film est grand!

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