Fluoglacial - Tendances Négatives

THE HUNTER (2010)



Téhéran 2010. Ali est veilleur de nuit dans une usine d'assemblage. Son boulot est aussi morose que son appartement, piégé dans une forteresse de béton. L'employé terne fait place au mari et père de famille jovial le week-end venu. Mais quand il rentre un matin, plus personne. Des heures à parcourir la ville, voisins, centres, école, puis police. "Votre femme a été tuée accidentellement durant une violente manifestation." Ali est au plus bas dans les sondages. Deux visites succinctes à la morgue s'enchaînent, pour reconnaître d'abord sa femme, puis plus tard sa fille. Il n'utilise alors ses yeux non pas pour pleurer mais pour viser.

Vengeance aveugle. Un fusil à longue portée surplombant l'autoroute (TARGETS). Une voiture de police. Bim. Bim. Fuite en Ford Mustang (ou presque) dans la Forêt. Course-poursuite irréelle dans le brouillard. Et puis le deuxième film commence, aussi malin et machiavélique que la première partie. C'est minimaliste, millimétré, austère et rigoureux, à l'image du combiné acteur/réalisateur. Je ne pense pas qu'il déclenche une guerre cyber civile mais s'il fallait trouver une trace d'ogive nucléaire en Iran, ce serait dans le film de Rafi Pitts. (Il sort chez nous la semaine prochaine)

















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Commentaires

1. Le mercredi 23 février 2011 à 23:47, par LA FLEUJ

Cette course poursuite dans ce lacet brumeux....

2. Le vendredi 12 août 2011 à 16:40, par sakana

Mais pourquoi cette fin, nom de Dieu, pourquoi? J'ai beau retourner le truc dans tous les sens, je ne comprends pas.

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