Destroyer.
Par ROD, samedi 18 juin 2011 à 20:08 :: SYNTH/COLD :: #1001 :: rss

Qui ne sait pas être serviteur ne pourrait être maître. C'est ce que doivent se dire tous les frontmen en attendant que l'heure de leur solo album arrive enfin. Le groupe de MICHAEL GIRA était SWANS jusqu'en 1997. Puis il y a eu ANGELS OF LIGHTS, le label YOUNG GOD, un livre de nouvelles intitulé 'The Consumer' (situé, selon certains, quelque part entre Ballard, Huysmans et Peter Sotos, rien qu'ça!) paru en 1995, année qui marque aussi la sortie de son album clé, composé à l'aide de sa bite et sa guitare, 'Drainland'. The milk of M. Gira compile des enregistrements effectués de 2001 à 2010 à la maison. C'est évidemment sorti sur sa propre matrice. 13 morceaux de folk plutôt acoustiques qu'apocalyptiques. C'est plus aéré et américain que la musique de types comme David Tibet et Boyd Rice, mais l'obscurité est là, sa voix se faisant à la fois grave et nasillarde, hante. Ne vous attendez pas à une musique pour violer des animaux morts mais si vous cultivez le goût du malheur, ça a-gira très bien. Boyd Dylan quoi, le crooner de l'indus.
MICHAEL GIRA - Eden prison
MICHAEL GIRA - Promise of water
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