Inter faeces et urinam nascimur. C'est la devise des anglais de BRUTALITY WILL PREVAIL qui dépriment un peu plus à chaque disque. Sleep paralysis est dans la continuité de leur racine du mal. 3 longs titres de hardcore malsain lorgnant vers le sludge. HEAVY EYES.




Entre deux lectures du Talmud, Max Octopus, l'homme studio, a enregistré cette démo (qui se transformera bientôt en 12") avec son pote de Autistic Youth de passage à Paname. C'est très Poison Idea des débuts, voire The Fix, hardcore crade et furieux. Ça s'appelle HAUTE COUTURE. Love glove !




INCENDIARY est un groupe mortel de Long Island. Groove géographique. Chant aigu de branleur dans la tradition des années 90 façon Shutdown et Southpaw. Gros breaks pour danser en jogging. Head in Check/Cold war. Le groupe sur la face B (c'est un split) ne pèse rien sur la balance à côté. Désolé UNRESTRAINED.




Youth Of Today, True Colors, NO SOLUTION. Youth crew hardcore de Nantes cité, c'est punchy, avec cette voix hachée et ces rythmiques sobres. La pochette est engagée contre les groupes alcooliques. La musique est engagée contre les groupes métalliques. C'est mes potos alors faut leur donner des sous. Lasting Values can suck it.

Putain en parlant de Youth Of Today, les anciens mecs de TRUE COLORS (Flandres libres) ont un nouveau projet, NOT AFRAID. Moins sur le pénis de Ray Cappo, plus sur celui du NYHC straight edge du début des 80's (The Abused). Bon c'est pas ce disque qui me fera arrêter de manger de la viande. C'est dit. Be yourself.




Un nouvel album de RINGWORM, aaah. Scars, parfait pour affronter les prochaines tempêtes solaires. La première piste est naze, Voluntary human extinction. Contrairement à Scars ou Cleansing of the fall qui promeuvent bien le règne démoniaque de Cleveland sur le reste du monde électrique. Burning Bridges est un interlude violon, c'est nouveau ça. Empty ressemble à une intro de Kickback! C'est moins performant qu'avant, moins émotionnellement négatif, mais c'est quand même bien. Angelfuck.




SON OF MAN vient de L.A. mais a le cœur dans l'Ohio. Aucune info sur eux, 7" quasi introuvable. L'enregistrement est assez dégueulasse mais les 4 titres sont bien destructeurs. C'est très noir métallique, méchant, le chant est baveux et a la dalle. 10 minutes de négativité absolue. Dwid de Integrity a dessiné la pochette, j'ai rien besoin d'ajouter je crois. Blind omnipotence.




Le meilleur pour la fin, n'en déplaise à certains. WAR HUNGRY est à l'opposé de la maxime "Tu as tout, à l'exception d'un cerveau, d'un look et d'une personnalité". Depuis 2006 (exit la démo de 2004), les maltchiks de Wilkes Barre n'ont cessé de défier les limites du hardcore moderne. Leur dernier maxi marquant était une des premières chroniques de ce blog. A force de retourner dans la Terre ils sont arrivés au noyau, représenté par cet album sans nom (pédés!). Y'a rien à jeter dans ce disque (à part quelques solos relous), c'est planant, énervant, dansant, dur, mou, tendu, groovy, c'est comme la vie. En mieux. Empire of idoools, Nothing to show!


Si vous souhaitez poursuivre votre quête de la mosh, slouchez les démos de RUDE AWAKENING et STREETSWEEPER. Bust!