Fluoglacial - Tendances Négatives

DER FAN (1982)



Simone n'a qu'une raison de vivre : R. Parents, école, amis, tout l'emmerde, elle passe le temps avec son walkman et réécoute mille fois les chansonnettes de ce chanteur de Neue Welle. Un jour, elle prend le bus pour Munich afin de déposer une lettre à sa maison de productions. Tous ses courriers n'aboutissent jamais et elle finit par agresser son facteur. R. a 7 jours pour lui répondre... Toujours rien, c'est la fugue. Après être tombée sur un gros allemand lubrique elle renonce à l'autostop et zone pleine d'espérance devant le studio de R. Et le grand jour arrive. Il la remarque, elle s'évanouit. Elle se réveille sur un plateau de télé tandis qu'il présente son dernier clip totalitaire à base de mannequins plastique. Séduite, elle monte dans sa Jag' après le show et le suit dans sa résidence sexe-condaire.



Simone has only one reason to live: R. Parents, school, friends, she's sick of it all. She spends her time with her walkman listening a thousand times to the ditties of this Neue Welle singer. One day, she takes the bus for Munich in order to deposit a letter in the mailbox of R.'s record label. All her letters never reach their target and lead her to attack the postman. She gives R. 7 days to receive an answer. Still nothing, she runs away. After having met a big lecherous German she gives up hitch-hiking and wanders around the R. studios. Then, the d day arrives. He notices her, she vanishes. She wakes up on a television set while he introduces his last totalitarian video clip with plastic models. Seduced, she follows him in his Jaguar after the show, driving to his 'sex' residence...



Une fois l'acte fait (sur le lit du dictateur rock star), l'amoureuse déchirée réalise qu'il n'en voulait qu'à son corps. Elle l'assomme, le découpe et le mange. Crâne rasé, en deuil, elle ira répandre la sciure de ses os parmi les fans devant son studio. Fin ! Si chaque fan poussait sa frénésie jusque là, que le monde serait plus agréable à vivre... Un teen movie d'horreur de haut niveau. Simone est Désirée Nosbusch et R. n'est autre que Bodo Staiger, le chanteur de RHEINGOLD, qui nous font profiter de leurs compositions NDW pleines de nostalgia. Eckhart Schmidt, le skandal réalisateur, ne rééditera pas son exploit malgré LOFT en 1985, qui ne tiendra pas les promesses du scénario: In an apocalyptic future world, a young upper class couple is visiting an exhibition of surrealistic paintings, presented by a group of young anarchists in their loft flat where they trap and torture their high society guests. Der Fan tient plus de la série A que de la série Z.



Once it's done (on the dictator's bed), she realizes that he just wanted her body. What di you expect ? Torn lover, she stuns him, cut his flesh and eats his body. Shaven head, in mourning, she'll be going to spill the dust of his bones among the fans still in front of the studio. The End ! If each fan pushed his frenzy until there, the world would be more pleasant to live... A perfect horror teen movie. Simone is Désirée Nosbusch and R. is merely Bodo Staiger, the singer of RHEINGOLD, who spill their NDW compositions full of nostalgia. Eckhart Schmidt, the skandal director, won't reissue his exploit in spite of LOFT released in 1985, that won't hold the promises of the script: In an apocalyptic future world, a young upper class couple is visiting an exhibition of surrealistic paintings, presented by a group of young anarchists in their loft flat where they trap and torture their high society guests. Der Fan is clearly a A-movie.






































Trackbacks

Aucun trackback.

Les trackbacks pour ce billet sont fermés.

Commentaires

1. Le samedi 12 mai 2012 à 00:04, par Eduardo

On a pas du voir le même film, t'as réduit ça a une intrigue a la con alors que c'est quand même plein de poésie, de dévouement, de questionnement sur l'identité et de conneries de ce genre.
Le rythme inhabituel du montage et de l'action est plutôt bien adapté a la musique de Rheingold et nous confronte a des sentiments extremes pendant des longues secondes. Mais bon... on voit ou Jorg Buttgereit a puisé son inspiration pour Nekromantik.

Merde, je chie sur les cahiers du cinéma et pourtant je viens de faire pareil...

2. Le samedi 12 mai 2012 à 02:09, par Patron

On a vu le même film, la belle poésie allemande à la viande !

Ajouter un commentaire

Les commentaires pour ce billet sont fermés.