Attentat aux bidons
Par ROD, mardi 17 juillet 2012 à 12:34 :: LECTURES :: #1289 :: rss

« Il y avait Indurain, Hinault, Fignon. Je demande: qui, aujourd'hui vaut ces coureurs? Schleck, Contador, Evans? Contador et Schleck se congratulent en se mettant des petites claques en haut du Tourmalet. On dirait deux gays. Comment est-il possible que quelqu'un qui arrive deuxième félicite son vainqueur? Va demander à Merckx, Indurain ou à Armstrong s'ils auraient été contents d'arriver deuxième. »
« Jusque dans les années 70-80, tu trouvais beaucoup plus d'agressivité dans le cyclisme. La dimension physique -et donc héroïque- était plus forte. Quand tu regardais Hinault, tu voyais avant tout un bel homme. Indurain, qu'est-ce qu'il était beau! Des types forts. Merckx, bordel, il ressemblait à un acteur. La beauté d'Eddy sur le Tour de France, quand la reine des Belges va l'accueillir... Allez voir cette photo, on dirait un acteur américain qui reçoit un oscar. Le cyclisme avant, c'était un truc de bêtes, de gladiateurs. Maintenant [...] ils sont maigres, petits, légers, on dirait des petits kékés [...] j'aimais mieux avant. Il y avait des luttes, ça partait au bout d'un kilomètre, c'était la bagarre, tout le monde tentait de faire sauter tout le monde. Maintenant, une échappée à trois kilomètres de l'arrivée, et hop, c'est terminé. »
Mario Cipollini, PEDALE! #2, 2012.
Commentaires
1. Le mardi 17 juillet 2012 à 15:26, par Mains sur les cocottes
2. Le mardi 17 juillet 2012 à 16:48, par Patron
3. Le mercredi 18 juillet 2012 à 17:41, par Saleur de soupe
4. Le lundi 23 juillet 2012 à 20:49, par MattH
5. Le mercredi 15 août 2012 à 10:04, par casque beats
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