Fluoglacial - Tendances Négatives

ANGST (1983)



HORRORSHOW. Le compromis idéal entre l'Inspecteur Derrick et Charles Manson. Nous sommes dans une petite ville autrichienne. Un "ancien" psychopathe sort de prison après y avoir purgé une peine de 10 ans. Il a passé plus de la moitié de sa vie enfermé, le crime qui vit en lui est éternel. Perdu une fois dehors, il élabore au plus vite un plan. Une station service, un café. Il s'arrête. Deux petites souillons le dévisagent alors qu'il croque goulument une saucisse allemande. Il prend un taxi, et au moment de se jeter sur la conductrice, panique, et s'enfuit dans les bois. La musique électronique entêtante de Klaus Schulze (TANGERINE DREAM) fait vraiment son effet à ce moment.


Perdu à nouveau dans l'espace, il retrouve le chemin dans sa tête. Une grande maison calme, cachée par de grands arbres. Effraction. Il est dedans. Et lorsque ses résidentes arrivent à la tombée de la nuit, son excitation maladive est à son comble, la fête commence enfin. Elle se terminera brutalement dans un glacial couloir de la mort. Angoisse, sadisme, suspense, psychodrame, nécrophilie. L'unique film de Gérald Kargl atteint des sommets dans l'abime. Les plans, l'éclairage, le son, tout est PARFAIT et hyper en avance dans le genre. Un film ambigu, dérangeant, malsain, influence claire et nette de Gaspard Noé et du film choc FUNNY GAMES. Force est de constater que l'Europe niveau MAL est bien loin devant les USA. Le meilleur tout simplement.



LE PONT DU NORD (1981)



La rencontre d'une ex-révolutionnaire fraichement sortie de prison et d'une zonarde givrée. L'une est claustrophobe et amoureuse d'un petit voyou de bas étage, l'autre passe ses journées à défigurer les femmes sur les affiches et à défier des statues (façon Don Quichotte). La deuxième va suivre la première partout, au fil des rues et des terrains vagues, des beaux quartiers au 19ème, dans un Paris inhospitalier et dévasté, suivant un obscur jeu de pistes où victimes et dossiers troubles se mélangeront. Beau et tragique. Entièrement tourné à l'extérieur. C'est un film de Jacques Rivette (revenant de la Nouvelle Vague bla bla) et les images parlent d'elles-même. TOUT SIMPLEMENT GRIS.

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THE HIDDEN (1987)

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TETSUO I & II (1988-1991)

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BURST CITY (1982)

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Sogo Ishii fout la merde. Ce film est un putain de bordel, la fable cyberpunk ultime. C'est un peu ce que serait devenu le monde sans Terminator. Des courses de moto à 3000 km/h façon DEATHRACE 2000, des concerts de punks ravagés (avec notamment THE STALIN), des armées de robots mutants, des dépravés, du sexe SM, et des explosions de rage et de métal dans tous les sens. Tokyo 2001, l'odyssée décadente. Punks et bikers unis contre un état nucléaire. Y'a rien à comprendre, c'est filmé comme une vidéo youtube, tout est pourri et crade, ça suinte la MST à chaque minute. Une autre culture et une autre manière de voir les choses. Intense.


GLEAMING THE CUBE (1989)

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"Si j'avais un chien avec ta face, je lui raserai le cul
et lui apprendrai à marcher à reculons"


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THE CHANGELING (1980)

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ACIDE

POSSESSION (1981)


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VICE SQUAD (1982)



Un dangereux prestoupnik (Wings Hauser et son affreuse face) coure dans la ville. Sa spécialité: attacher les filles sur un lit pour les battre avec un cintre. C'est pas très fairplay. Un jeune flic discret mais puissant, à la manière d'un Steve McQueen (Gary Swanson), le piège avec l'aide de Princess (Season Hubley), une pute estimée du quartier. Mais le fan brutal et sudiste d'Elvis a plus d'un tour dans sa santiag, il réussit à ripper. La traque est allumée. Princess va payer, et le prix cher. Sale, viol-ent, un thriller sans règles comme ils l'étaient dans les early 80's. Les trottoirs suintant de plaisir et dégoulinant de crime. Transpose le géant MANIAC dans Los Angeles en enlevant le côte horreur. Évidemment, le changement de côte perd un peu en sensations, mais Gary Sherman a fait son boulot. Dobby Dobby BIEN.