Fluoglacial - Tendances Négatives

Lève-Toi et Rampe



AT DEVIL DIRT - Vulgo gratissimus auctor (DIY)

Les groupes de doom sont légèrement pénibles à chapitrer leur discographie, comme s'ils écrivaient un livre, comme s'ils avaient la prétention de croire qu'ils allaient débuter une œuvre, alors qu'ils vont évidemment splitter avant le chapitre III pour former un autre groupe en changeant un guitariste. Ceux-ci viennent du Chili et proposent un sludge pop avec un harmonica qui resplendit sur le premier titre, I am an ugly skin. Le son est aussi lourd et tordu que Goatsnake, Weedeater et tous ces trucs, et contraste avec le chant très light. Ça donne des morceaux très (révérend) bizarre comme Let it flow ou Peel. Original... D'une traite, l'album ressemble quand même à une longue flatulence de 47mn, mais la merde reste contenue.

AT DEVIL DIRT - I am an ugly skin

Lire la suite

Destruction System



Pour se retrouver juste derrière Morbid Angel dans le bac metal du disquaire, pourquoi pas s'appeler MORBID SAINT. A l'aide d'une typo chiadée tirant moins sur le gothique, ça peut faire la différence. Créé au début des années 80 dans le Wisconsin (dans une ville au nom curieux de Sheboygan), le groupe mettra ses chansons sur K7 qu'à la fin des 80's, comme leurs homologues de Floride, et comme un paquet de groupes de metal feignasses de l'époque. Thème lyriques: La mort, l'enfer, Satan. Musicalement, les Saint-Morbide ne jouent pas de death metal mais du thrash bien dégueulasse, d'où le titre de cette discographie 3 disques: Thrashaholic. Alors que le groupe ne possède qu'une démo, sortie en LP par un label de mexicains, les années 90 sont déjà là, et les autres ont déjà sorti "Altars of madness" suivi de "Blessed are the sick". Le line-up s'en ressent et ceux qui comprennent qu'ils peuvent pas défier les anges, se barrent. Dommage, les 8 titres de "Lock up your children" devenue "Spectrum of death" sont bien virulents. Après une deuxième démo, "Destruction sytem", recordée en 1992 le groupe s'enterre en 1994. Morbid Angel en profitera bien pour les enfoncer avec leurs deux meilleurs albums: "Covenant" et "Domination".

Lire la suite

Ni-hi-listes !


Brûlures d'Estomac



BLACK BREATH - Sentenced to life (Southern Lord)

Les gars de Seattle sont condamnés à vivre et à produire une musique toujours plus dégueulasse et désagréable. Des titres de morceaux (Feast of the damned, Endless corspe, Mother Abyss, Doomed...) aux riffs en passant par la couvrante SM et la voix d'un type qui n'en a rien à branler de la bar mitzvah de Drake ou des aventures sexuelles de Prodigy (Mobb Deep) en prison, ça tue à loisir. Les groupes de death metal rock'n'roll suédois sont maintenant dépassés.

TOP 3: The flame, Home of the grave, Of flesh.

The guys from Seattle are condemned to live and make even more disgusting and rude music. From song titles (Feast of the damned, Endless corspe, Mother Abyss, Doomed...) to guitar riffs through the Sadomasochistic cover and the voice of a guy who doesn't give a fuck about the Drake's bar mitzvah or about the sexual adventures of Prodigy (Mobb Deep) in jail, it kills at will. Swedish death metal rock'n'roll bands are now obsolete.

Lire la suite

Vintage is Mine



C'est le neuvième album de BIOHAZARD, je sais même pas pourquoi mais c'est comme ça. Pulvérisé par Nuclear Blast,Reborn in defiance met un terme à 7 années de silence. Wow. Evan Seinfeld trop occupé avec Tera Patrick (divorce), Billy Grazadei avec son side-project merdique, les deux membres restant partis rejoindre John Joseph dans Bloodclot (bah ouais), ça fait pas mal d'années que le groupe radioactif bat de l'aîle. Reformés fraichement après le split (on ne se demande pas pourquoi), l'album préparé depuis 3 ans est finalement présenté comme un hommage à Peter Steele, le grand. Dur de parler de renaissance pour un groupe dont l'apogée se situe entre 1990 et 1992. La pochette est très 1991 d'ailleurs. Même si ça vire souvent à la caricature, le style de cet album est étonnamment pas si mainstream (si on enlève l'infernal triplette rap/nu-metal du milieu du disque). La discipline urbaine n'est plus vraiment au rendez-vous, on s'en doute. Cependant, des morceaux comme "Vengeance is mine", "Countdown doom", "Come alive" ou "Skullcrusher" (ouais bien original) cultivent leur NYHC groove à cheveux longs bouclés perpétré depuis plus de 20 ans. Ça sert à rien de l'écouter hein. Chope plutôt leur Demo 1988, The Warriors part II !



This is the ninth album from BIOHAZARD, I don't even know why but here we go. Powered by Nuclear Blast, Reborn in defiance ends seven years of silence. Wow. Evan Seinfeld too busy with Tera Patrick (divorce), Billy Graziadei too busy with his shitty side project, the two remaining members left to join John Joseph in Bloodclot (word), it's been quite a few years the radioactive band is floundering. Newly reunioned after the split (don't ask why), the album prepared for 3 years is finally presented as a tribute to Peter Steele, the big one. Hard to speak of rebirth for a group whose peak is between 1990 and 1992. The cover is so 1991 though. Even if it turns often to caricature, the style of this album is surprisingly not so mainstream (if we remove the terrible rap/nu-metal tracks from the middle of the record). Urban discipline isn't really there, no doubt about that. However, songs like "Vengeance is mine", "Countdown doom," "Come Alive" and "Skullcrusher" (yeah very original) perpetuate their long curly hair NYHC groove played for more than 20 years. No need to listen though. Get their Demo 1988, it's The Warriors part.2 !



There will be quiet ... after the storm



Si Curtis LaForche avait un disque à sauver pour écouter dans son abri anti-tornade, ce serait celui de WINDHAND. La scène doom est surchargée de groupes inutiles, c'est vrai. D'ailleurs, on peut même se demander si ceux qui sont arrivés après TROUBLE et PENTAGRAM ont une raison de vivre. Peu importe. Avec un violet très BLACK SABBATH et un son très ELECTRIC WIZARD les 5 chevelus de Virginie font oublier qu'un double cyclone arrive. Le soleil d'hiver est éteint et WH invoque la lune pour faire crier la masse des loups. 40 minutes de souffrance latente. Allume un cierge noir et attends patiemment le dajjal au fond de ton trou.



If Curtis Laforche had a record to save to listen in his anti-tornado shelter, it would be that WINDHAND album. The doom scene is overloaded with bands, OK with that. In fact, we could even wonder if those who came after TROUBLE and PENTAGRAM have a reason to live. Who cares. With a very BLACK SABBATH violet and a very ELECTRIC WIZARD sounds the 5 hairy dudes from Virginia 5 make us forget that a double storm is coming. The winter sun is off and WH summons the moon to heap wolves. 40 minutes of latent suffering. Light your black candles and wait patiently for the dajjal in the bottom of your hole.

Cold World


La vie n'est plus à la mode.



RAMESSES - Blazoned fauna (Chrome pineal)

Lire la suite

Black Caucasians



GRAVEYARD - Ungrateful are the dead
PLACE OF SKULLS - The maker
THE GATES OF SLUMBER - The scovrge ov drvnkenness
WEEDEATER - Long gone

Lire la suite

Je vois l'Amérique semer le désastre.



Pete Steele repose en paix. Pour combler le vide que laisse TYPE O NEGATIVE, le co-fondateur et batteur du groupe Sal Abruscato met LIFE OF AGONY de côté pour sortir ce truc en solo. A PALE HORSE NAMED DEATH. Le nom est aussi grotesque que la pochette (et que le titre de l'album d'ailleurs: And hell will follow me) mais la musique est la symbiose du rock gothique de rue des années 90. Le diable est dans le placard, pas de doute, Brooklyn est toujours là. Un champ lexical de la mort pour 10 morceaux aussi noirs que ton cœur.

A PALE HORSE NAMED DEATH - To die in your arms
A PALE HORSE NAMED DEATH - Die alone

Lire la suite