Fluoglacial - Tendances Négatives

Super Vilain

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C'est présentement le disque RAP le moins chiant que j'ai entendu depuis un moment. MF DOOM le noir masqué, revient sans le MF avec "Born like this" sur LEX RECORDS. Ça rigole pas, dans le premier tiers du disque se bousculent les rythmiques d'ESG, de MORODER, la dextérité de J. DILLA et JAKE ONE, avec en prime une bulldozerisation de RAEKWON, Yessir! Le deuxième tiers se partage entre apocalypse et détente au son des productions de DOOM lui-même, beatdown universel. GHOSTFACE vient même pousser la chansonnette. Le tiers final est sentimental avant que les "Supervillainz" débarquent (KURIOUS, SLUG) et que BUMPY KNUCKLES agresse la messagerie de Daniel. Un album Nice & Smooth.

DOOM - Gazillion ear
DOOM - Ballskin

Le rap qui ne s'excuse pas à Canal+

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The Bridge is over ?

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Channel 10 est le 3ème album du duo de Queensbridge, et bon, les mathématiques islamiques de "The war report" sont restées bien coincées en 1997. Toutefois, sampler DIRE STRAITS c'est quand même joli, et c'est ce qu'ils font sur "United we stand" avant que RON BROWNZ vienne casser le rêve pendant l'horrible "Rotate". Tout ça scintille trop, ça me casse les oreilles. PREMIER vient foutre un peu de grandeur grâce à "Grand royal" suivi par un "Wobble" en association de malfaisants avec MOBB DEEP, sans plus. Le titre éponyme est pourri mais a un refrain aguicheur. "Beef" n'en parlons pas, "My life" traditionne puis CAPONE joue à Tetris pendant que NOREAGA mange sur "Stick up". Y'a aussi CLIPSE, le DOGG POUND et une production angoisse d'ALCHEMIST sur "Follow the dollar". Tout est dit. Et je ne pense pas que le GREEN va être EASY.

CAPONE-N-NOREAGA - Grand royal


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Qu'est ce qui pope ? PRODIGY est en prison et un truc de MOBB DEEP qui ressemble à un disque sort, vive le 3ème millénaire. Sauf que The safe is cracked est, paraît-il, officieux, et tant mieux car c'est vraiment soft. Aussi moisi que le dernier album d'HAVOC. Ils n'auraient pas dû. Que ce soit sur "Heat", "Can't win 4 losin", "Position" ou "You wanna see me fall", la brillance n'est pas au rendez-vous. On s'emmerde sévère. "Watch ya self" avec ses orgues et son rythme soutenu est bon. "Yea, yea, yea" fait penser à du vieux C-N-N tandis que "That crack" respire le KOOL KEITH. Electro-synthétique. Dernier coup de pédale avec un "Get out our way" guitareux d'inspiration "Put 'em in their place" mais loin d'égaler ce gros tube. Le futur, que nous réserve t-il?

MOBB DEEP - Watch ya self

ECOUTE EN BOUCLE

BAH OUAIS

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C'est pas l'micro qui rappe mais c'est l'mec derrière, BAH OUAIS. ROHFF vient pour terrasser le flegme de BOOBA et jeter Molière aux oubliettes, un rappeur démodé des années 80 je crois. Il a poussé la fonte lui aussi et a récemment atteint le statut d'étoile : un bisou de Mouloud au Grand Journal avec remise de disque d'or. Ça baigne... "Le code de l'horreur" est fidèle à son nom et commence très très mal. Pas de bling-bling, juste un bracelet électronique, électronique comme les prods en mousse. AMEL BENT sur "Rap game", du vocodeur pénible sur "K-sos for life", une grimace côte ouest sur "Repris de justesse"... bref faut se taper 8 pistes avant que le son des gros chiffres raboule.

"La grande classe" est le hit qui tourne en rotation lourde, en mode avec les refrès sur des quads. Puis le vitriol dégouline dans un enchainement puissant "Paris" puis "Sévère". Qu'est ce qui s'putain d'passe ? Rohff et le Roi ne font qu'un. La gay pride aux aguets, les microbes piétinent les Skins et les gays, On supportera le P.S.G même relégué. Paris c'est la roue, Rohff c'est la jante. "Rien de spécial" rappelle les décontractions des années 90, comme "Progress" avec JUNIOR REID qui a un air de "One blood" du WU-TANG. Mais c'est déjà la fin, et le traditionnel morceau épique de 8mn, "Testament". Je pense pas le réécouter pour l'aimer.




SETH GUEKO nous fait patienter avec du réchauffé, en attendant L'ALBUM en Mars. "Les fils de Jack Mess" se posent comme une cerise sur ton gâteau après la sortie successive des 2 long-métrages de Richet. SETH GUEKO en 2009, c'est toujours SBLERKS!! Tu veux entendre du rap qu'a des couilles ? Eh ben ouvre grand tes esgourdes mon julot!. Il a pas changé, fougue de poulain et grosse chevalière pour cuisse hospitalière. Sample de Bigard d'entrée, tu vois c'qui s'passe. Malgré leurs keufs gay, leurs keufs rastas, ILS NOUS BAISERONT PAS. C'est sur c'est pas du rap stérile.

La moitié du skeud c'est du remix (11 titres, extraits de "Barillet plein", "Patate de forain" et "Drive-by en caravane") pour 9 nouvelles gribouilles. Dans les parpaings notoires, le sombre "El gueko" avec 25G, le cuivré "La famille Mesrine" ou le violent "Alors C KI" avec ESCOBAR. Par contre, à dégager les featurances de BALLASTIK DOGG et STOMY BUGSY, bordel. Toujours de la punchline de loubard mais je sais pas si le gonze va réussir à se renouveler à force de sortir un album de 20 titres tous les 6 mois. C'est dangerousse. Vouloir te baiser c'est plus fort que lui. OUEST FRANCE supporte, toi aussi?


Les affaires sont les affaires.



OUAIS! 20 ans d'ancienneté et c'est toujours strictement business dans ton casque WESC. Les 2 rappeurs au style tellement laiteux qu'ils pourraient trainer avec Mamie Nova reviennent avec "We mean business" sur DEF SQUAD/UNIVERSAL, 7ème pierre angulaire dans ce milieu de ***** du rap. Et bien qu'on ne les ait pas entendu depuis presque une décennie et leur "Out of biz", ils se mettent bien sur cet album. La brouille entre Parrish et Erick se serait-elle estompée ? En tous cas DJ SCRATCH est absent de la partie à cause de... Erick Sermon, qui a encore du acheter trop de Pontiac. Pas de rap "bubble-gum" pour autant, Parrish assure toujours l'obscurité et Erick l'aisance, les dollars vont tomber, c'est EPMD (Tous les titres sont au bout du lien).

"Puttin' work in" ouvre puissamment la dinde et c'est RAEKWON qui vient la fourrer sans farce. Lourd. Morceau de noël ensuite avec HAVOC, et c'est encore un cadeau pour toi, "What you talkin" ? Pulvérisation Airfunk. Les rappeurs parasites tombent comme des mouches. 2 cuisses plus tard, KRS-One vient "Run it" le repas et le peura avec une fausse barbe blanche. On y croit tous. "Yo", REDMAN est là aussi, je l'avais pas vu. "Listen up", c'est le moment de baisser le son. On le remonte pendant "Never defeat 'em" où METHOD MAN vient persiffler comme on aime tant. Les premiers ballonnements apparaissent sur le nouveau "Jane" puis SKYZOO vient laisser pour mort ton estomac. Le dessert est un coup de buche au chocolat très noir servi par KEITH MURRAY, "Actin' up" mais tu peux pas. Une grande bouffe ce disque.




Quittons Long Island pour Harlem et la meilleure équipe des années 90, le D.I.T.C. Tout le monde revient, alors pourquoi pas eux. Ils suivent le mouvement chez TRAFFIC ENT. BIG L est cliniquement mort, FAT JOE artistiquement mort, DIAMOND D comme Disparu, et pourtant tu peux toujours y aller les yeux fermés. Ton pantalon descend tout seul à l'écoute des productions de FINESSE ou des mots d'O.C. ("Time travel" et son clin d'oeil à BLACK ROB), c'est ce qu'on appelait le talent. SMOOTH. Comme l'épaisse barrière entre le rap sobre et la peste R'n'B asexuée. Eux ne l'ont jamais franchi.

O.C. & AG - Time travel
D FLOW, O.C., AG & BOSS MONEY - Hard hit - Time travel

"Experience", SHOW & AG ne me contredisent pas, et les nouveaux couteaux non plus. DRAWZILLA fournit PARTY ARTY et D FLOW (des excellents GHETTO DWELLAS) en productions très correctes ("Mad live"). "Hard hit" nous renvoie aux mid 90's, quand tous ces maxis sombres et inquiétants, affiliés au WU monastère, sortaient en pagaille. Baisse de régime un peu dommage, mais DITC compte désormais JOELL ORTIZ dans ses rangs et "Air yall" rafraichit le disque à temps, qui termine sur les insomnies de BUCKWILD et sur un Morodien "True lies" (produit par un ancien TSN parait-il, allez la France). Bien.

Cadeau: FAT JOE, BIG L, LORD FINESSE & AG - All Love remix (1998)

N°2 EN FRANCE


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GO MC CAIN

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"I'm hardcore heavyweight, you're bubble gum"


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9mm



PLANET ASIA revient après 2 ans de silence. MUGGS, spécialiste du duo-album, met ses actions dans cette entreprise rap musique (GZA c'était il y a 3 ans déjà). "Pain language" n'est pas un album beatdown comme la pochette pourrait le laisser croire, mais un album rap qui se met bien. Les 2 premiers morceaux y sont pour quelque chose, la facilité de "Sleeper cell" pourrait rappeler un PREEMO des 90's avec le flot parfait de PLANET. "Pain language" aurait lui, pu figurer sur un disque du WU-TANG, sans aucun problème. B-REAL de CYPRESS vient couiner sur 2 morceaux, puis MUGGS lâche la cavalerie, les samples de guitare et déballe les cuivres (pénible quoi). Il convie ses autres fidèles associés, SICK JACKEN, CHACE INFINITE & GZA (sur les excellents "Hashashins" et "Triple threat") et même KILLAH PRIEST sur l'émo "Black angels". "All hail the king" préfigure l'ère rap grégorienne. 16 pistes qui s'en sortent pas mal, même si ça donne pas envie de tirer dans la foule.

AL' TARBA - 9mm (remix)

La révélation vient d'un concours que MUGGS a lancé en parallèle à la sortie du disque, en Septembre dernier. Les DJ's du monde entier étaient invités à envoyer leur remix du morceau "9mm" avec B-REAL... Et qui c'est qu'a gagné ?? Un français ! AL'TARBA. Qui continue à faire parler de lui, calmement. Beatmaker au sein du groupe toulousain DROOGZ BRIGADE, auteur d'un excellent premier album et collaborateur avec NECRO entres autres. Le remix est vraiment performant et surpasse nettement l'original.
France > USA.