Themes for Great Cities est un nouveau label allemand qui empreinte son blaze au titre le plus expérimental de Simple Minds, avant que le groupe ne se mette à jouer de la pop de stade. Les gars de Düsseldorf ont une longue histoire électronique derrière eux et produisent donc des groupes qui sortent un peu des carcans de la NDW ou du simple revival années tchatre vingt. Créé en 2009 mais réellement actif depuis l'année dernière, 6 disques sont sortis de leur usine. 2 compilations EP intitulées Mogul présentent leur écurie: Jantronix Schulte, E.A.R.L., Montezumas Rache ou encore Tolouse Low Trax qui sévissait déjà dans l'electro stressant. Leur premier vinyle concret est "Lagerfeuer Tanz" de Wolf Müller, une espèce de 'world electro' qui aurait pu figurer chez ZE Records. Mais venons-en au fait, les 2 groupes têtes de gondoles de la boîte sont NEUSTADT et STABIL ELITE. Les premiers sortent "Drohgebärden", une froide menace, en 2011; leur concept: refaire 1981 avec le recul et le matériel d'aujourd'hui. Über bien. L'élite stable, après le EP "Gold", vient d'offrir "Douze pouze" au monde (licencé chez ITALIC records). Non je ne citerai pas le terme "krautrock". La wertkritik se casse les dents sur leur son, parfait compromis entre la décontraction de l'ère musicale actuelle et les aventures sonores des 70's. Tu peux pas faire plus allemand.



Themes for Great Cities is a new German label that took its name from one of the most experimental track of Simple Minds, before the band starts playing stadium pop music. The boys from Düsseldorf have a long electronical history behind them, and thus produce a few groups that come out of the NDW shackles or simple 80's revival. Created in 2009 but really active since last year, 6 records have already came out of their factory. Two EP compilations titled Mogul introduce their stable: Jantronix Schulte, E.A.R.L., Montezumas Rache or Tolouse Low Trax who already raged in the stressful electronica. Their first concrete vinyl is "Lagerfeuer Tanz" from Wolf Müller, a kind of 'world electro' that could've been included in ZE Records catalog. Let's get to the point, their two aisle end display bands are NEUSTADT and STABIL ELITE. The first ones released "Drohgebärden", a cold threat, in 2011; their concept: do 1981 again with the retrospect and hardware of today. Über good. The stable elite, after the "Gold" EP, just has offered "Douze pouze" to the world (Under ITALIC records license). No I won't mention the "krautrock" term. The wertkritik breaks its teeth on their sound, the perfect blend of relaxation usual in our current music era with the sound adventures of the 70's. You can't do more German.






EXPO/GOLD
ECOUTE/LISTEN
REGARDE/LOOK

J'eus parlé de LEBANON HANOVER, et des larmes de Schwartzenegger il y a quelques mois, après l'un de leurs concert à Berlin (Rapport). Depuis leur retour à New Castle, il ne s'est pas passé grand chose. Le duo a tout de même réussi à assembler 11 titres pour former leur premier album, The world is getting colder (et humide de surcroit) sur Fabrika Records. Pas beaucoup de nouveautés dessus, Die world, Sand, N°1 mafioso ou Totally tot sont déjà des petits classiques de la cimetière musique. Kunst est leur morceau electro le plus pro, Ice cave conte la complainte du stalactite, (Bertrand) quant à Canibal, on verra ça lors de leur venue à Paris... Quand ça ? Demain soir à la Mécanique Ondulatoire.

LEBANON HANOVER - Kunst

I had talked about LEBANON HANOVER and Schwartzenegger tears a few months ago, after one of their Berlin shows (Report). Since their return to New Castle, nothing much happened. The duo still managed to put 11 tracks together to build their first album, The word is getting colder (moreover wet) on Fabrika Records. Not much news on it, Die world, Sand, No.1 Mafioso or Totally tot are already small classics of cemetery music. Kunst is their most profesionnal electro piece, Ice cave tells the lament of the stalactite, and for Canibal, well, we'll see when they'll play Paris, Friday, April 20, at La Mécanique Ondulatoire.



21.04: Le chanteur ne performant plus sa danse tecktonik, je suis dans l'obligation de ne pas reporter cette soirée. TOT!

"C'est l'heure de la danse de fer, préparez vous à être broyés par les roues de l'industrie ! Les pas sinistres résonnent dans la nuit, réveillez-vous! C'est une invitation au rite, de la musique militaire à la House de Chicago, ça recommence, à chaque fois. De la soul avec des machines? De la pop dissonnante? Punk funk? Cyber trance? Sexe violence? Peu importe, la beauté est dans l'horreur et le bruit. La danse est un acte de guerre, ne loupe pas ton rendez-vous avec le futur. Raté? Evidemment. Tu n'as plus qu'à courir sur place et aveuglément comme Gabi Delgado en 1981." C'est pas moi qui le dis, j'adapte le livret de la compilation 'Metal Dance' de Trevor Jackson, à peine sortie et déjà classique. Mais qui est Trevor Jackson? C'est un type qui a sa tronche sur des t-shirts Stone Island, ouais! Plus connu pour ses talents de communiquant (designer chez Soulwax) et de patron (feu Output records) que de musicien (Playgroup...), ça fait des années que Trevor s'évertue à jouer du post-punk tribal, du disco glacial, de l'EBM et du funk industriel en soirée. Et c'est maintenant que tout le monde le fait qu'il décide de sortir sa comp. Pas con.

Lire la suite

WAR: At war for youth (Sacred Bones)
Le minet d'Iceage se lance, avec un pote danois fan de NON, dans un son qui colle mieux à ses dessins, noise bruitiste de droite, à la guerre!

Lire la suite

DOMESTICA est un label espagnol qui ne croit pas en l'avenir. Carles et Jordi préfèrent éviter la plage et les rues festives de Barcelone pour débusquer des raretés synthétiques dans leur cave humide. La réponse européenne à Minimal Wave. Pour l'instant ils ont trois sorties (en LP évidemment) à leur actif, et une dizaine à venir en 2012. La première est un tri dans la discographie de MODERN ART, aka Gary Ramon, un anglais qui a sorti bien trop de K7 dans les années 80. Circuit lights revient sur la période 1982-1986 du gars. Still life, le premier titre, n'a rien à voir avec les HORRORS, ni avec tous les groupes de maintenant qui se mettent aux sonorités vintage. Chœurs de vierge et danse froide, c'est limpide. Il y a beaucoup de titres au format techno (6, 7, 8 minutes), bien électroniques et lunaires, ils passent très bien le long des autoroutes allemandes. Disque épuisé.

MODERN ART - (Trying to find) The hidden world
MODERN ART - Search for a soul

DOMESTICA is a spanish record label that does not believe in the future. Carles and Jordi prefer to avoid beach and festive streets inna Barcelona for tracking down synthetic rarities in their wet basement. This is their european answer to Minimal Wave. For now, they have three records out (in 12" of course), and a dozen coming in 2012. The first is a sorting from the rich MODERN ART discography, aka Gary Ramon, an Englishman who released too many tapes in the 80s. Circuit lights comes back over the 1982-1986 period of the guy. Still life, the first song, has nothing to do with THE HORRORS, nor with all the current bands who now begin to sound vintage. Virgin choirs and cold dance, it's limpid. There are many techno format tracks (6, 7, 8 minutes), very electronic and lunar, they go very well along the German autobahn. It's already sold out.

Lire la suite

Nicholas Samuel Bindeman préfère rester enfermé dans sa studette de Portland à jouer du synthé plutôt qu'aller à la synagogue. Il se prend pour un compositeur hyper sous-estimé dans les années 80 derrière le nom de TUNNELS. Gary Numan doit déprimer. Le truc bien c'est que sa musique date de 2011 et que ça passe très bien. Bien plus acceptable dans les 00's que Calvin Harris, tiens il est passé où ce chanteur jetable au fait ? The blackout sorti par Thrill Jockey est un bon disque naviguant entre experimental, electro et indie musique, sans chier trop de pétrole. 10 titres riches en émotions, obscurs et désaxés, comme Volt 1979 et le très fort Without light. (Deux est-il un clin d’œil Deux ?)



Nicholas Samuel Bindeman likes to stay locked in his Portland's room playing synthetizer rather than going to the synagogue. He thinks he's an hyper underestimated composer of the 80's under the name TUNNELS. Gary Numan must be depressed. The good thing is that his music comes from 2011 and it's going welly well. Much more acceptable in the 00's than Calvin Harris, well well, by the way, what this disposable singer has become ? The blackout released by Thrill Jockey is a nice record sailing between experimental, electro and indie music, without shitting too much oil. 10 tracks full of emotion, dark and unbalanced, as Volt 1979 and the strong Without light. (Is Deux a snap to Deux ?)

Lire la suite

Novembre, le mois le plus cruel. La nuit tombe à 16h en Occident. Ça donne envie à Tony Wakeford de jouer du flutiau pour louer le SOL INVICTUS, et le prier de vite rabouler. L'auteur de divines comptines aux noms dévastateurs tels que "Contre le monde moderne" ou "Les abattoirs de l'amour" revient avec un quoi, quinzième album ? Pas loin en tous cas. La nouvelle acropole est dans le brouillard, il faudra surmonter les passages flutés et les interludes "chants de marins" pour mieux se fondre dans la pierre. Fools ship est le bon départ. Je ne suis pas adepte des groupes multi-instrumentaux, ça rejoint un peu ce que fait maintenant Blood Axis. Cependant, Toys est un bon titre d'homme d'action. Le reste se cherche entre folklore tradi et la musique acoustique alcoolisée de Michael Gira. C'est quand même chiant au bout d'un moment. Je doute que Julius se serait procurer le digipack. On lui laisse quand même le mot de la fin: "Bourgeois, le rebelle aux cheveux longs qui a besoin de la société pour se faire remarquer. Bourgeois, l'anarchiste narcissique, individualiste, profondément incapable de se donner une discipline. L'antithèse de l'esprit bourgeois, ce n'est pas la place d'Espagne ou Saint-Germain-des-Prés, ce n'est pas le salon de gauche ou le bar existentialiste, c'est le camp, le gymnase, la solitude, la montagne."

SOL INVICTUS - Toys

November, the cruellest month. Night falls at 4pm in the West. It makes Tony Wakeford want to play flutiau to praise the SOL INVICTUS, and ask him to quickly get back. The author of divine ditties with devastating titles such as "Against the modern world" or "Abattoirs of love" returns with what, a fifteenth album? Not far anyway. The nova akropola is in the fog, you gotta overcome the fluting instants and "sea shanties" interludes to better blend into the stone. Fools ship is a good start. I'm not a fan of multi-instrumental groups, it looks a little like what Blood Axis is doing now. However, Toys is a good action man track. The rest is going between traditional folklore and the alcoholic acoustic of Michael Gira. It's still boring after a while. I doubt that Julius would get the digipack. Anyway, let him the last word: "Bourgeois, the rebel with long hair who needs the society to get noticed. Bourgeois, the narcissistic anarchist, individualistic, deeply unable to have a discipline. The antithesis of the bourgeois spirit, it is not the Piazza di Spagna or Saint-Germain-des-Prés, this is not the left lounge or the existentialist cafe, it is the camp, the gym, loneliness, the mountain."