Fluoglacial - Tendances Négatives

Fahrzeug !


WHITE STAINS





Icing People



BORGHESIA - Clones

Pour fêter la mort de Tito, Borghesia se forme à Ljubljana en 1982. Contrairement à leurs compatriotes yougoslaves, euh non slovènes, de Laibach, le groupe ne joue pas du tout d'EBM totalitaire à ses débuts, mais un mélange de funk blanc et d'electro ambiant. Ce deuxième album, jadis publié par Galerija ŠKUC Izdaja en 1984 est réédité par le label californien (oui, oui) DARK ENTRIES. Aurait-il quelque chose à voir avec le label hollandais créé 15 ans plus tard ? La modernité de leur son pourrait le faire croire. 11 titres qui commencent à fond (Pier 46) mais qui se perdent un peu trop dans les pensées atmosphériques dirigées vers des histoires d'amour secrètes et homosexuelles.

BORGHESIA - Pier 46

To celebrate Tito's death, Borghesia formed in Ljubljana in 1982. Unlike their fellow Yugoslav mates, uh no, Slovenian, Laibach, in the beginning the band didn't play totalitarian EBM at all, but a mixture of white funk and ambient electronics. This second album, formerly published by Galerija ŠKUC Izdaja in 1984 is reissued by the Californian (oh yeah) label DARK ENTRIES. Could 'Clones' have something to do with the Dutch label created 15 years later ? The modernity of their sound might suggest. 11 tracks that start madly (Pier 46) but lost a little led by atmospheric thoughts of secret and homosexual love stories.

Lire la suite

Theme for Alienation


Modern Music against the Modern World


4-4-2

I want your skull


La fête est finie.



Maintenant qu’Étienne Daho préfère écrire des chansons pour Lou Doillon, son homologue sombre (baptisé jadis Étienne Dachau) a définitivement pris le pas sur le dandysme musical à la française. Quoi Sébastien Tellier ? (A voir ce que Lescop proposera sur son premier album). Après l'intro 3.0 "Exhibition", qui pouvait laisser pressentir un album "mature" de future-pop romantique dont certains extraits faisaient peur, "Invisible" rassure d'entrée. C'est toujours Geoffroy D. pour DERNIÈRE VOLONTÉ. La voix est au top du triste, les effets et les sonorités plus travaillés, les synthés toujours aussi clavecins, tandis que les quelques notes martiales qui ont survécu se fondent dans cette nouvelle pop musique en béton. Les lyrics fluets servent à porter la mélancolie dans des enchaînement assez fatals comme "La fête est finie", "Le chant de la pluie", "Le quai de la gare". D'ailleurs, la mélodie du "chant de la pluie" vient d'un autre morceau qui m'échappe, bordel (Martial Canterel?). S'il faisait froid dans la tête de Daniel Darc; il pleut dans le cœur de Geoffroy. "Un claquement de doigts" muni d'un beat façon Dipset laisse place au titre éponyme: "Mon meilleur ennemi". Parfait. Ce troisième album de l'ère post-industrielle donnera envie à tout le monde de s'engager dans la légion et de devenir homosexuel (ou au moins d'aller faire un tour au musée d'histoire naturelle).

DERNIÈRE VOLONTÉ - Le chant de la pluie

Now, Etienne Daho prefers to write songs for Lou Doillon, his dark counterpart (formerly known as Etienne Dachau) has definitely taken over the French dandyism music. Sebastien Tellier what ? (Just wait for the Lescop full-length). After the fat electronic intro, "Exhibition", which could let foresee a "mature" romantic future-pop album some extracts were startled, but "Invisible" reassures us. It's always Geoffroy D. for DERNIÈRE VOLONTÉ. The voice is always on top, sounds and effects are tighter than before, synths still look like harpsichords, while the few martial notes that have survived are melted in this new concrete pop music. The lyrics are slender to bear the melancholy in rather fatal sequences like "La fête est finie", "Le chant de la pluie", "Le quai de la gare". Moreover, the "chant de la pluie" melody comes from another song that I can't recall, damn. It was freezing in the Daniel Darc's head, now it's raining in the Geoffroy's heart. "Un claquement de doigts" with a beat so Dipset gives way to the title track: "Mon meilleur ennemi". Perfect. This third album from DV's post-industrial era will tempt everyone to engage in the legion and become homosexual (or at least to visit the natural history museum).



Homosapien


Grown Younger



LUST FOR YOUTH fait partie de cette petite clique subversive de Copenhague qui tourne autour de Posh Isolation Records et donne dans la noise, l'industriel et le power electronics. Le duo (Norrivde et Rahbek), qui a viré sa part féminine, se retrouve aussi derrière des projets répondant aux doux noms de Viking Jews, Sexdrome, Caucasian Colony ou encore War, dont j'avais parlé . Sur ce deuxième album, Growing seeds (sorti chez Avant! comme le précédent "Solar Flare"), le groupe se radiophonise et ça marche, puisque leurs fichiers sont arrivés jusqu'à mon ordinateur. Un décalage entre le chant, le beat et les compositions, qui a du charme. Ils ont laissé tombé les rythmiques de Thor et les pistes sans titre de 8mn où ils se contentent de gratter un micro avec du papier de verre pour composer des hits électro-nordiques tristes: Behind curtains, Cover their faces ou des parodies de singles comme It's you et Champagne. Sombre et raw.

LFY - Behind the curtains
LFY - Neon lights appear
LFY - Solar flare

LUST FOR YOUTH takes part in that small subversive clique from Copenhagen that revolves around Posh Isolation Records and that's into noise, industrial and power electronics. The duo (Norrivde and Rahbek), who evicted their feminine side, are also behind projects that respond to sweet names as Viking Jews, Sexdrome, Caucasian Colony or War, which I wrote about here. On this second album, Growing seeds (released by Avant! like "Solar flare"), the band wants to be on radio and it works, since their files found their way to my computer. A shift between singing, beats and compositions that's charming. They dropped the Thor rhythmics and the 8 minutes untitled tracks where they just scrape a microphone with sandpaper to compose Nordic electro-sad hits: Behind curtains, Cover their faces or single spookfs like Modern life and Champagne. So Dark and so Danish.

Lire la suite