Fluoglacial - Tendances Négatives

Splash Waves



Tous les leaders d'opinion de la scène indé et les techniciens en laboratoire de tendances avaient rendez-vous à l'Espace B mardi soir. C'était le deuxième jour du premier festival Hartzine que même A Nous Paris conseillait. Une affiche cool qui marquait le vrai baptême de Molly Nilsson en France (elle avait déjà joué à Amiens dans l'anonymat total il y a 2 ou 3 ans). Il y a du monde, les gens vont et viennent, le concert a t-il commencé ? Le lobby breton fait-il pression pour retarder le départ ? Lorsque l'on pénètre dans la salle c'est le dernier morceau de COLLATERAL. C'était suffisant je pense. Le groupe avait l'air de souffrir sur scène, tout comme le public.

SPLASH WAVE enchaînent et sont plus chauds que dans les rayons de la Fnac. T-shirt Pastèque, solos de baguette, blagues internet, c'est le grand spectacle de Cyril McRummenigge, le Herbie Hancock blanc, qui n'hésite pas à descendre dans le pit pour récolter des adds facebook (oh oui, appuie sur mon gros bouton). Xavier lui, performe la batterie électronique avec un déhanché toujours sexy. Y'a de l'énergie à revendre, en 3D ça donnerait: Devo vs D.R.I. vs Daft Punks. C'est d'une autre époque mais ils sont biens en 2012. 'Passing breeze' craint par contre! Les places pour le Palais des Glaces seront bientôt disponibles.

Après le son de Roahzon et ses machines techniques, le petit sound-system DIY de MOLLY NILSSON est un peu à la peine. Son CD usé qui saute ne va pas arranger ses affaires. La chanteuse basse-fidélité berlinoise casse finalement la glace, malgré l'éclairage fête foraine, et pousse le public à se trémousser. Un enculé bourré gueule 'molly we love you' sans arrêt, on ne sait pas qui c'est. European History Tour oblige, Molly a joué les tubes de son dernier disque (pas trop de vieux, l'audience n'est pas encore prête), les basses grésillaient mais elle a même osé 'City of Atlantis' ! Osé. Un informateur de la phalange me dit que la soirée a bien fonctionné. Et c'est déjà l'heure de chausser ses bottines compensées pour rejoindre la base.

C'est quoi Metronomy ?



Bernard se fout pas de nous avec son album nouveau, Circus. Le BLACK DEVIL DISCO CLUB est rejoint par un invité sur chaque titre. John Spencer et Nancy Fortune du Blues Explosion s'occupent des deux premiers dont le disco ensorcelé Fuzzy dream, Fadafadiva. Sur X paradise c'est la meuf des COSMETICS qui vient sensualiser le disco sombre, qui s'assombrit encore plus sur Distrust avec Faris de THE HORRORS. Nancy Sinatra radine ensuite, je passe Yacht et CocknBullKid pour arriver à cet espèce d'EBM futuriste où se retrouve le mec de PONI HOAX (!). Dernier morceau du Magnetic devil avec ni plus ni moins qu'AFRIKA BAMBAATAA. Le dernier poilu n'est pas mort.

BLACK DEVIL DISCO CLUB - Fuzzy dream
BLACK DEVIL DISCO CLUB - X paradise

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PLAYTIME

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ALI RENAULT c'est l'autre moitié de HEARTBREAK, et ça lui va bien de courir dans la vapeur. C'est disco, c'est house, c'est gay, ce qui est quand même important lorsqu'on pratique ce mélange, surtout quand le label s'appelle MOUSTACHE. En pleine conscience de ses capacités, ça chillwave bien comme dirait un érudit de l'indie.

Back from beyond. Retour de L'aldilà pour BLACKSTROBE, le groupe de Rebotini le graisseux. Vocodeur et synthés infernaux pour un effort techno-disco qui revient aux fondamentaux. Fabio Frizzi version 2010. Join uuuuusssss! (L'auteur du CLIP est prié de m'amener son carnet par contre)

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Nous, les robots

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