Fluoglacial - Tendances Négatives

Hasn't the weather been strange ?


C'est quoi Metronomy ?



Bernard se fout pas de nous avec son album nouveau, Circus. Le BLACK DEVIL DISCO CLUB est rejoint par un invité sur chaque titre. John Spencer et Nancy Fortune du Blues Explosion s'occupent des deux premiers dont le disco ensorcelé Fuzzy dream, Fadafadiva. Sur X paradise c'est la meuf des COSMETICS qui vient sensualiser le disco sombre, qui s'assombrit encore plus sur Distrust avec Faris de THE HORRORS. Nancy Sinatra radine ensuite, je passe Yacht et CocknBullKid pour arriver à cet espèce d'EBM futuriste où se retrouve le mec de PONI HOAX (!). Dernier morceau du Magnetic devil avec ni plus ni moins qu'AFRIKA BAMBAATAA. Le dernier poilu n'est pas mort.

BLACK DEVIL DISCO CLUB - Fuzzy dream
BLACK DEVIL DISCO CLUB - X paradise

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Friedkin + Tangerine = TNT

Playlist #15 : SunGod



Faites rôtir ma joie de vivre

01 - ELOY - Le réveil du Soleil
02 - SCORPIONS - Drifting Sun
03 - TANGERINE DREAM - Daydream
04 - NEW ORDER - Sunrise
05 - SOL INVICTUS - Summers end
06 - BLOOD AXIS - Lord of ages
07 - Bonus Aventuri

(Les anciennes playlists sont de nouveau dispos)

THREE O'CLOCK HIGH (1987)


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MIRACLE MILE (1988)



Il reste 70 minutes avant la fin du monde. Tu vas faire quoi? L'affiche électro-choc est en réalité un peu pompeuse. L'histoire d'amour au centre du film prend un peu trop de place à mon goût, et dissipe la peur primale et le chaos que le scénario aurait pu engendrer. Alors, c'est l'histoire d'un mec... Harry (Anthony Edwards), qui rencontre une meuf, Julie (et pas Sally, elle est rousse et moche). La première image du film est ironiquement un cours sur l'évolution de l'espèce, les 2 tourtereaux se rencontrent dans un musée sur la préhistoire, dans lequel ils vont crever d'ailleurs ah ah ah, MAIS CHUT! Donc Harry, dans l'euphorie des premiers ébats pose un lapin de 4h à Julie. Il se pointe à sa cafèt' vers 4h du mat, à l'angle du fameux Miracle Mile de Los Angeles (Celle-là même où Sean Kingston a tourné son clip, "bioutifoul gueuurlz"). La cabine sonne, il décroche. Et là c'est le drame. Un mec plein de crack lui annonce qu'une attaque nucléaire est imminente, dans exactement 1 heure et 10 minutes. Harry croit d'abord à une blague jusqu'à ce qu'il entende le mec se faire buter à l'autre bout du fil. Panique dans sa tête.



Dans la cafeteria se trouve une haute fonctionnaire de l'Etat, à l'aide de son téléphone portatif (les premiers avec l'antenne et tout), elle confirme l'information. Panique dans le bar. Direction le pôle sud, pour échapper aux mauvaises ondes, pendant qu'Harry part récupérer sa gonzesse. Bon, ça parait assez grotesque comme ça, mais c'est toute une atmosphère étrange qui se met en place (nuit déserte à L.A.), appuyée royalement par la bande son synthétique de TANGERINE DREAM, il faut le dire. Un air de Jim Jarmousse plane pendant la totalité du film. Le "climate of fear" s'installe calmement, en prévision du "meltdown" final, et au petit matin, lorsque tous les citoyens ont eu vent de la nouvelle, c'est le "society system decontrol" complet. Le feu partout, des vitrines sans vitres, des skaters en caleçons qui volent des télés, des viols en pleine rue, des crashs de voitures agrémentées de fusillades, CHAOS TOTAL. Le couple réussit à se faufiler en haut de la grande tour où un hélicoptère les attend, et puis, l'apocalypse... Un film agréable (le seul de Steve De Jarnatt), mais qui aurait pu être 70 fois mieux.