" Le terrorisme n'est pas l'ennemi des grands systèmes, il en est au contraire la contrepartie naturelle acceptée et prévue. Le système des multinationales ne peut pas vivre dans une économie de guerre mondiale (et atomique de surcroît), mais il sait qu'il ne peut pas non plus réduire les pulsions naturelles de l'agressivité biologique et l'impatience des peuples et des groupes. C'est pourquoi il accepte de petites guerres locales qui seront peu à peu disciplinées et réduites par des interventions internationales avisées, et accepte aussi le terrorisme. Une usine ici, une autre plus loin sont désorganisées par un attentat mais le système continue à avancer. Un détournement d'avion de temps en temps, et les compagnies aériennes perdent une semaine, mais par contre les journaux et les télévisions y gagnent. En outre le terrorisme sert à donner une raison d'être aux polices et aux armées qui, laissées sans occupation, ne demandent qu'à se réaliser dans quelque conflit plus important. Enfin le terrorisme sert à favoriser des interventions disciplinaires là où un excès de démocratie rend la situation ingouvernable.
"Terrorism is not the enemy of the great systems, it is on the contrary their accepted and expected natural counterpart. The system of multinationals cannot live in a world war economy (and nuclear as well), but it knows he cannot either reduce the natural impulses of the biological aggressiveness and impatience of the people and groups. That's why it accepts small local wars that will be gradually disciplined andreduced by advised international interventions, and also accepts terrorism. A factory here, another further are disrupted by an attack but the system is still working. A hijacking from time to time, and the airlines lose a week, but on the other hand newspapers and television gain on it. Furthermore terrorism serves to give a reason for being to police and armies who, left without occupation, just waiting to be realized in a greater conflict. Finally, terrorism facilitates disciplinary actions where an excess of democracy makes the situation uncontrollable.Lire la suite