Fluoglacial - Tendances Négatives

Paname Cité Dancing part.I : JUICE! + The Hacker/Gesaffelstein

30.01.08

Sortie de la compile "cool mais pas branchée" JUICE!, du magazine pour zavattas fluorescents CLARK. C'est au Rex, un mercredi soir, gratuit et il n'y a vraiment pas foule. On se déplace en trio du jour. Posés sur la banquette, on observe le cirque ambulant. Les minutes passent et l'envie de s'amuser trépasse, à la vue de tous ces fombs avec leurs keffiehs et leurs Nike Structure tout juste sorties de la boite. La programmation est faible excepté un PRETTY TONY par ci par là et le son aussi, pendant une bonne heure, on n'entendait plus rien du tout. Je sais plus qui est SCOTTIE B ni DJ KLEVER mais c'était franchement à chier. On dirait que l'eurodance revient à la mode, ça passait du coq à l'âne, comme sur bangbros/animals. L'ambiance n'a pas décollé, ce qui est légitime vu la piètre qualité de la soirée. En bref, ne supportez pas ces gens, brûlez le magazine et jouez au frisbee avec la compile (quand le freesbee sera redevenu has-been évidemment).

31.01.08

Mise en condition de 14h à 20h dans le froid parisien, seul contre tous. Parfait pour la performance de ce soir au Social Club. Je mets ma capuche en fer car la météo annonce une pluie de parpaings. En trio encore, mais légèrement modifié, on débarque vers minuit dans le Triptyque remis à jour. Il y a réellement personne sur la piste et TERENCE FIXMER, en mode selector, joue des morceaux techno sombres comme s'il était dans sa chambre. Ca manquait gravement de folie et de fantaisie. Les gens se pressent sur la piste, et les filles aussi. Le nouvel espoir de la scène electro-froide française s'apprête à assiéger cette masse molle à l'aide de son laptop, de son synthé et de ses percussions dévastatrices : GESAFFELSTEIN. Force est de constater que les machines sont lourdes. C'est comme si Tsahal avait envahit Palestine dans ma tête.

Electro-EBM froid et extrêmement puissant. Même si j'aime FIXMER, c'était tout l'inverse de son set, du rythme, de la présence scénique, de la martialité dansante avec en prime un remix dévastateur de "Der Mussolini" de D.A.F. j'ai adoré sa manière de transiger. Le peuple ne demande plus rien après son passage, il compte les blessés. THE HACKER enchaîne avec sa glacière et son barbecue, toujours mal réveillé. Il essaie de nous noyer dans des profondeurs techno originelles pour commencer, puis balance "Hellraiser" de XENIA BELIAYEVA et surtout "Operating Tracks" de FRONT 242 qui m'a donner envie de gueuler "She makes it cleeeeaar / That everything is heeeers"… C'est ce que le mec qui payait des verres à la bombe sexuelle devant nous aurait du prévoir quand elle s'est barré en rigolant avec sa copine lorsqu'il a essayé de la frotter. Il y avait beaucoup de filles jolies, notamment cette devotchka aux yeux bleus, veston rose et nike blanches qui s'est envolée dans notre mémoire avant même qu'on ait pu lui dire un mot. Ah si, ce mot est PERDANT.

01.02.08

Le lever à 16h du matin est dur. Comme le parler des putes du Boulevard de Clichy, qui décidément, en voulaient à notre corps, en cette après midi-hivernal, ça change. Nous sommes perdus nous-mêmes mais au moins nous savons que nous le sommes, est-ce que la clientèle du Truskel peut en dire autant ? 6h passées dans cet établissement, ça vaccine pour un bon moment. Après 2 concerts rock 60's acoustiques ridicules de jeunes étudiants, ce sont 2 djettes féministes qui kidnappent la soirée en mixant avec un Ipod, un son déplorable et bon, je parle pas de la programmation. On est son propre Dieu donc on décide de ripper direction le bus de nuit. Autre univers, autres m--urs et coutumes, comme cette petite blondinette se faisant gentiment agresser par 2 arabes défoncés à la vodka, "tiu baises avic un kapote?" suivie de la mamie kamikaze se faisant bousculer et les traitant de "sale race" ! Quelle baudruche ose encore croire en la paix ? 2008, tout n'est que racisme, tout n'est qu'oseille.

Si le général voyait ça…

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