Fluoglacial - Tendances Négatives

Alain Corneau (1977-1981) : Une décennie finie au flingue


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LE MÔME (1986)

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Rien à voir avec les pleurnicheries de Marion Cotillard, LE MÔME est le dernier polar sombre et froid de Maitre Alain Corneau (rétrospective du bonhomme ici). Richard Anconina incarne un petit flic marginal en carton qui tombe amoureux d'une pute (l'actrice X Ambre, lache ton com darko) et compte sur elle pour l'aider à faire tomber 2 libanais proxénètes fous, les frères Charki. Ceux-ci ont commandé des lance-roquettes direct de Beyrouth pour faire sauter des fourgons blindés. Mais le petit Richard déambulant en blouson Complices s'en servira pour les ess'ploser à la fin d'une course-poursuite folle sur le périph' intérieur et autour d'entrepôts, comme il faut.

Les parties sans dialogue sont donc les meilleures (surtout quand on sait que c'est Christian Clavier qui les as écrit). Il y a une scène d'anthologie tournée au Metropolis à Rungis, 20 ans avant la Tecktonik (lache ton com fievez). Il y a un peu de pornographie. Il y a des New Balance fluorescentes en nylon de toute beauté. Et il y a surtout une bande son inhabituelle 100% Otis Redding qui donne un petit plus Periglioni. Un polar urbain passable, entre LES SPÉCIALISTES et TCHAO PANTIN, mais en moins chevaleresque.