Fluoglacial - Tendances Négatives

Les choses se passent sur les Grands Boulevards



21.05
Hey, on va aux 20 ans du Rex ? Ok. Une fois la téléportation effectuée, mon ptit cul moelleux se retrouve sur le siège chauffant du bolide de D. Direction le Rex pour voir Michel Hacker, Caroline Kittin et Alexandre Robotnick. Les festivités pour les 20 ans de l'établissement sont pas franchement folles et on a pensé jouer la sûreté musicale en choisissant cette fête, on eut pensé... Mais la vérité est ailleurs, lorsque, arrivés à hauteur de Strasbourg Saint-Denis, je gueule à D. : "ROI HEENOOOOOOOK!". Eh oui, celui sur lequel vous haïssez, vous fantasmez ou vous snobbez selon votre degré de conditionnement depuis 2005 était au bord de la rue, du haut de ses 2 mètres, dans son appareillage classique et haut de gamme: Casquette Nouvelle Ere, veste bariolée, Molleton XXL, Timberlands et cable diamanté qui tranchait avec la Citroën C3 de ses connexions panaméennes.



Coup de frein, stationnement sauvage, warning. On descend à sa rencontre et il nous checke comme à QB, la décontraction est totale. D. lui demande ce qu'il en est du procès et de la prison, on comprend vite que les avocats de divertissement juifs ont fait ce qu'il y'avait à faire. Le Roi est à Paris et nous annonce son concert évènement au Social Club le 10 juin prochain pour la sortie d'un CD+DVD. Pas de photos, pas de débilité de type "fan de", tu vois c'qui s'passe, les vrais savent. Son collègue, après avoir examiné notre blancheur, lui dit qu'ils doivent bouger et je dégaine mes stickers Fluo Glacial. Le Roi s'interroge, lit "les vacances sont terminées" puis gueule en pleine rue "c'est chaud ça, c'est chaud c'est chaud, pute nègre!". Le thermomètre de la satisfaction et du travail bien fait annonce 40° alors que la queue à l'entrée du Rex annonce le double.



Mon rapport pourrait s'arrêter là tellement le week-end a perdu de son intérêt après ce point culminant. L. nous rejoint dans la file. On raconte. Garance et Aziza veulent nous passer devant mais D. leur rappelle qu'elles paient l'ISF. Après 1h30 d'attente on rentre. ROBOTNICK joue. C'est relativement chiant, je reconnais pas l'italo disco du parrain italien et la banquette reste notre meilleure alliée. KITTIN & THE HACKER arrivent, on se lève. Et rien ne se passe. Après la peste "electro-rock" on dirait que le choléra minimal techno a contaminé tout le monde, même nos DJ préférés. Le public n'est pas dupe et l'ambiance décède vers 3h30. On rippe. Puis on rit potachement en lisant le blog Triplex En Latex avant de torchonner, des rêves d'hydro plein la tête.




22.05
Le temps est lourd. Ca va péter, c'est sûr. Pour égayer notre soirée, on choisit le Social Club et la party avec les seconds couteaux d'Ed Banger (soit disant pour la sortie du 3ème volume de la compilation) : SO ME, CRAZY B, BOBMO et le désormais fameux DJ MEHDI. On connecte Cerise avec L. et on pénètre à l'intérieur. MEHDI performe quand on arrive, electro, classiques, puis finit son set avec une grosse vibration rap à l'aide de LL COOL J, EAZY-E ou autre BIGGIE avant de laisser CRAZY B ou SO ME faire, je ne sais plus très bien. J'aime assez cet espace de divertissement, le public est hétéroclyte et décontracté, l'ambiance est humide et le son souvent bon.



On passera l'éponge (avec quelques goutes d'acide) sur le bouc taillé en sac à dos Quechua qui voulait faire du pogo et qui a jeté son verre dans L. ahah, point de videur mais bagarre évitée, en langage DIY ça veut dire autogestion. Nos tshirts hardcore fluo font sensation. BOBMO aussi, malgré la piste quelque peu abandonée. Il a bien pris la confiance depuis la fois à Rennes, l'electro basse torturée et musclée coupée par des sonorités plus homos l'élèvent n°1 de la night. Un mec se sert de son appareil photo comme nous de nos yeux, faisant des contact flashez à toutes les filles qu'il croise, la bonne opération. MEHDI revient balancer quelques tubes fruités de type Uffie ou Estelle et on file attrapper le 1er metro avec Cerise. (ah oui "Rockin it" de Fearless Four a été joué aussi, mmm) Le lever de soleil sur les quais de Seine, c'est beau.




23.05
Après avoir gambadé avec la délicieuse S., C. m'apprend par sms que nous sommes sur la liste d'invitations du Showcase pour la soirée Motorola, non, Fluokids, de ce soir. Comme Hannibal, j'adore quand un plan se déroule sans accroc. Notre trio de kazak choc rejoint les filles, C., D. et J. sur le pont, après avoir été stoppé par l'hebdomadaire randonée zavatta en roller. Lynyrd Skynyrd résonne encore dans nos oreilles. Il est tôt, y'a personne à l'entrée, donc la liste ne compte plus vraiment. L'endroit est vide, comme le cerveau de Pharrell. On se pose tranquillement à base de tranquillades.



La voix sensuelle de Debbie Deb retentit dans les enceintes et ce sera le seul bon son de la soirée! Les lives. DELOREAN joue, pop futuriste, et un mec en t-shirt Descendents moshe. Gloire à lui. LITTLE BOOTS commence et je ne sais plus. Les DJ's, bon... La house techno soporifique distillée dans cet endroit est fatiguante, si on y va, c'est pour admirer les styles de ceux qui dirigent ce monde, et rien d'autre. Les meufs tirent la tronche. (Si vous voulez une version lol zyeutez ici) Il est 2h et on choisit la solution de repli habituelle au Truskell. Le quart d'heure collégien incontrôlé redonne la banane à la troupe mais ne sauvera pas la soirée. On repart à 6 dans la voiture et 300m plus loin : "papiers du véhicule s'il vous plaît"... Képis sympa, et non Kémi Séba, ils nous laissent partir allégés de nos 3 poids féminins. C'est comme ça que se termine ce vendredi soir.




24.05
Samedi pluie. Ca fait longtemps que j'ai pas vu A., il est toujours noir, et pervers, ça me rassure. On maraude nonchalamment autour de Bastille, pour ne pas changer. Un mec ayant trop écouter Integrity se tient au milieu de la rue de la Roquette et somme à tous les automobilistes de lui rouler dessus. Personne ne veut abimer son pare-choc. Il choisit donc une autre solution, se verse sa bouteille de whisky sur lui et s'ALLUME littéralement! Son t-shirt flambe, l'homme crie et une passante l'aide à le retirer. Fin du suicide. Voilà une après-midi dans le Lower Bastille Side. Zéro plan pour ce soir. Après avoir vibrer devant la finale de la Cup, après avoir subi la mauvaise foi de L. et de l'O.L., on se rend à Montreuil avec D., L., A. et Mu. où une fête est donnée.



Un indonésien marche dans la rue en sweat capuche Agnostic Front, extra-terrestre! La faune à l'étage est composée de rockeurs et de bobos classés en CFA. Afrika Bambataa est dans la radio, on somnole. Les nerfs. Après 2mn de D.A.F. on choisit de dégager pour essayer de sauver les meubles. Un gros bab bourré fait chier tout le monde et la toltshok n'est pas loin. Allez, en voiture. On roule, on rôde, on connait la valeur de la ferraille... On croise Oscar Sisto, mama mia. Mu. rentre dans son 92, tout ferme, et on joue l'originalité en allant aux Furieux, ce bar metal gothique. Les filles sont jolies mais la défaite nous paralyse. Il est 3h, chacun rentre chez lui. C'est comme ça que ce termine ce samedi soir, et ce rapport. (Prochaines étapes: 9 juin au Klub, 10 juin au Club Social)

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Commentaires

1. Le mardi 27 mai 2008 à 01:07, par Darko

Bon groupe avec deux jeunes et un middle school, bonnes gestuelles, bon délire dans le pub mais dispersés par les flics pendant le déplacement vers la gare de Lyon.

2. Le mardi 27 mai 2008 à 16:14, par Ice Cold Tiph

Biggie SMALLS!
Ladies love cool J!

<3

3. Le mardi 27 mai 2008 à 23:52, par confessions intimes

connexion gentleman cambrioleur-haut lieu de la juiverie nocturne
report traversé par la ferveur de jeunes brigands digne de la meilleure force de vente des grandes multinationales
la dépendance se crée

4. Le mercredi 28 mai 2008 à 07:52, par G.

t'es plus souvent a la capital qu a Saint Congard maintenant
t'enmenage quand chez L. ?

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