Fluoglacial - Tendances Négatives

Hardcore 2008 : Les formats longs



BLOODCLOT : Groupes de all-stars cramées New-Yorkaises (BIO HAZARD, MERAUDER, PRO-PAIN, etc.) avec à la barre, John Joseph, l'infameux chanteur de CRO-MAGS. "Burn Balylon burn" propose 10 titres de fusion heavy metal DIY à la croisée de HELMET, RAGE AGAINST THE MACHINE et SEPULTURA, ahah. J'exagère, y'a de bonnes parties NYHC tout de même, avec le célèbre chant de Johnny qui s'envole, mais je ne pense pas que ce soit suffisant pour que Gérard Holtz accroche.




H2O : "Nothing to Prove". BRIDGE 9 records. Ben écoutez, si vous n'avez rien à prouver, ne sortez pas de disque.




LET DOWN : Rigolo le titre de l'album, rigolo comme un service à la cuillère de Michael Chang. "We're in this alone" sorti sur SIX FEET UNDER est un peu l'anthitèse de l'album de YOUTH OF TODAY paru 20 ans auparavant. Ici la négativité est affirmée, appuyée par une voix d'ado énervée et 11 morceaux se situant entre 1 et 2mn. Tel un jeu blanc en tour de qualif. Album "sympa" et grosse touche SSD pour ces jeunes de (Serge) Chalfont en Pennsylvannie.




NO TURNING BACK : Il aura fallu plus de 10 ans pour que ces hollandais arrivent à me faire quipher un de leurs albums. J'ai jamais su par quel bout prendre leur musique, un peu comme Alberto Berasategui et sa raquette. Et puis là, ces 14 titres de NY eurocore, toujours influencés par MADBALL, KILLING TIME et ce genre de vraies merdes, ont réussi à me captiver. J'avais même bien apprécier leur dernier concert à Paris, ainsi que la girlfriend du chanteur. L'album s'appelle "Stronger" sur REFLECTIONS. Y parait qu'l'industrie du disque va saigner.




REMAIN : On reste au pays de Richard Krajicek avec le 1er album de ce groupe dans lequel officie mon ami Niels, Niels si tu nous r'gardes. "Out of anger" a été pressé par NOT JUST WORDS, le 2ème label des jeunes européens après POWERED. Je trouve le son et les compos un peu légères pour les faire galoper dans la même catégorie que JUDGE ou CHORUS OF DISAPPROVAL mais l'effort est bien là. Hardcore viril qui donne envie de donner des coups de marteau dans la fosse. Y'a une reprise de LIFE'S BLOOD, pute.




RAZZLE DAZZLE : Ca fait un moment qu'on entendait plus parler de LOCKIN' OUT records, la matrice qui ramena de la couleur dans le hardcore des années 2000. Ils signent là le 1er véritable album des enfants de Detroit, "Strictly saucers", plébiscités par toute une frange de la xpopulationx ebay/myspace. Moi je trouve ça toujours faible, comme le palmarès de Cédric Pioline. Bon par contre, ça reste assez original, ils essaient des trucs, de la musique cosmique, font chanter leurs petits frères, ralentissent le tempo sans prévenir, tout ça pour l'amour de la danse. Hardcore Rock. Un Big Sausage Disque pour faire la fête en buvant du coca.




SEARCH BLOC : CLEVO HATE EDGE. Le terme est ravivé grace à ce groupe qui a usurpé le logo des mythiques DIEHARD. Pour les fils de putes qui connaissent pas, c'est le 1er groupe de Dwid d'INTEGRITY qui a sorti un LP de taré en 1990. Et donc, le style performé est proche de cette époque, du groupe plagié et de leurs compatriotes de CONFRONT, avec une touche metal à la ONE LIFE CREW. Le chant est identique à celui de Thomas Muster après 4 heures de match. Ca s'appelle "Operation: Bloc down". Les mecs sont straight edge, ont l'air gros et intolérants. C'est parfait.




TERROR : "The lost and the damned". CENTURY MEDIA. Le crime paie on dirait. Y'a même pas de reprise de MERAUDER. Ca me fatigue. En guise de chronique, je vous propose plutôt une rime gangster haute en gamme signée du groupe rap SOUTHCIDE 13 : "Que de belles formes, quand tu performes, mon jean se déforme, il faut qu'j'te perfore". Tatiana Golovin, si tu me lis.




Bon à part ça, le 2ème album des wiggers de COLD WORLD ainsi que le 1er album des étudiants californiens de VIOLATION arrivent fin Juillet avec de magnifiques couvrantes. Allez écoutez sur les pages, et sortez les capuches en fer, la météo annonce une pluie de parpaings.



PLUS QU'A SE CONCENTRER ET ATTENDRE LA MOSH PART.

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