Ca baigne PARIS, ça baigne.
Par ROD, vendredi 13 juin 2008 à 03:44 :: RAPPORTS :: #108 :: rss

09.06
Climat de peur dans le quartier des coiffeurs, BITTER END débarquent de leur Texas pour jouer au Klub, comme d'habitudeu. On visionne le piètre match de l'équipe nationale, le soleil cogne, et les américains sont partis acheter des timbres. 21h c'est parti. Les abonnés sont là, le concert peut commencer. 50 LIONS viennent eux d'Australie, pour du hardcore ebay post-an 2000. Léger si on les compare à GUNS UP! ou NO WARNING. Il y avait un autocollant Combat 18 sur leur gear, qu'a malhonnêtement chipé notre noir de soirée pour faire l'intéressant. Premier nez cassé de la soirée: Guillaume. Merci PurgaLoic et son bras laser. Ca pite sec. Surtout quand MELTDOWN Boston nous jette leur thrash moderne à la face. Leurs nouveaux morceaux lives sont démoniaques. Le chanteur vient agresser le public. Deuxième nez accidenté: Fréd.

Climat de sueur. La fin arrive, BITTER END balancent leur intro d'uniques témoins vivants (que j'ai raté) et le vice se répand, comme les Force Fed Nikes de Fat Fred qui font trembler la minuscule salle du haut. Le gros roux chanteur serpente. Set court (il semblerait qu'il ne connaissaient pas leur album en entier pour cause de membre absent) et finissement en beauté avec l'atomique "Terrified eyes". Plus d'énergie sur la piste (trop selon certains) que sur scène, un son limité mais on en a profité, même si ça valait pas DIRE STRAITS. Les choses se passent. Pas d'after, à quand le labrador Arno? (Photos: Tiph)


LE TICKET QUI VAUDRA DES MILLIERS D'EURODOLLARS DANS 20 ANS
10.06
23h30. File agitée devant le Sochol Kleub, car quelque chose de grand se trame à l'intérieur. Quelque chose dont on reparlera dans 20 ans, en disant "j'y étais pour la cause" ou en disant "j'étais sur le pénis du Roi sur internet mais j'ai eu la flemme de lacher 10€ de ma vie de misère pour aller le voir en vrai" bref... Le 1er VRAI concert de ROI HEENOK sur le territoire français allait être donné, à l'occasion de la sortie effective du CDVD. Ont été conviés aussi à la soirée, le parrain DEE NASTY, DRIXXXE, DIRTY SWIFT, ELECTRIC B. et CAPITAINE POIVRASSE.
Je sais plus trop l'ordre y'a eu quelques bons classiques en début de soirée (Nas, C-N-N, DITC, Mobb Deep, OC, La Cliqua, etc. l'age d'or) et puis c'est devenu vite chiant. DEE NASTY laisse vite la place à DJ MOODY MIKE qui gère la prestation des Gangster & Gentlemen. Vers 2h et après 20mn d'une longue et pénible intro, au milieu d'un public chaud chaud qui répète les expressions légendaires apprises pour l'occase (notre captivation nous fait éviter toutes ces têtes de cons), UGOBOSS et LYNN arrivent sur le stage. Ovation. Son excellence suit et la salle devient noisettes.

LA TOTALITÉ EST DISPONIBLE SUR YOUTUBE ET DAILY
Nous avons vécu une heure intense. Entre sons de kalashnikov, hommages à Aznavour et à la chansonnette française, déclarations d'amour à Vanessa Paradis, styles libres assassins, dédicaces à Saddam et aux jeunes entrepreneurs de toutes races. L'ensemble de "Cocaïno rap musique" a été performé ainsi que de nouveaux morceaux dingues. Qu'est ce que tu dis d'ça? Et puis HEENOK s'en est allé, usiner son hydro en arrière-stage. Serait-ce le temps pour le rap francophone d'accoucher d'une légende à son image, comme le fut 2PAC chez ces têtes de cons d'américains ?
Certes la mise en marché peut faire sourire et le propos rigoler, mais tout ce qui est formulé est vrai. Et le langage ne triche pas. Alors, tous ceux qui croient toujours que c'est une blague, comptons le nombre de rappeurs "blagues" dans tout le jeu. Ceux qui croient que le Roi n'a aucun talent, citez des rappeurs réellement talentueux aujourd'hui? Ceux qui détestent, y'a pas d'problème, ceux qui font semblant d'aimer aussi. Cet homme est là pour rester, et son génie promotionnel devrait suffire à vous faire respecter.

11.06
Fatigué de cette nuit royale, je me pointe à Bercy vers 19/20h pour le concert vegan de XXXVXXXnikoXXXVXXX. Absorbé par la bande son 80's pointue d'un restaurant rapide 2 fois (Kate Bush, OMD, Ultravox, Kajagoogoo, Bonnie Tyler j'en passe et des meilleurs) j'arrive à la péniche Alternat à la fin d'UP RIGHTS, et j'entends 7 secondes d'une reprise positive. Je paie. Je rentre. Je sors. Je re-rentre. Pardon. ANCHOR viennent de Suède et jouent. Il y'a des dizaines de jeux de mot à faire avec leur nom. Un roux me fait de l'oeil, les miens se ferment. Ils font du hardcore nouvelle école des années 90, donc ancienne en fait. Des passages pour chanter à plusieurs et d'autres pour détendre les manches de son longsleeve XXL. Y'a eu une reprise d'un groupe que j'écoute pas.
KINGDOM enchaine. Groupe américain, t-shirts EYEHATEGOD, DEATH, NEUROSIS ou CURSED. Je vois qu'il fait froid partout dans les têtes. La petite fille au chant assure, la musique aussi. Du hardcore assez brutal, avec de bonnes variations, ça me rappelait SHUTDOWN parfois, allez savoir pourquoi. Reprises de MINOR THREAT, REAGAN YOUTH et LEFT FOR DEAD. Le concert termine. R1 distribue du Coca, Niko court sur la péniche, je ferme mon coupe vent à virgule, c'est la fête du straight edge.

On déambule nonchalament pour arriver tard au Social Club... Anchor? Oui. Soirée pré-Sonar (le festival de Barcelone) avec le gratin electro en vogue. JOHNLORDFONDA est déprogrammé, LADY B joue très tard, tant pis. On est tellement HS qu'on aurait pu dodeliner sur du David Vendetta. C'est ARNAUD REBOTINI et sa fidèle moustache qui performe lorsqu'on s'écroule sur la banquette. Rajouté sur l'affiche, il pond un set disco jazz de type after à Roland-Garros. On aime regarder les filles qui marchent vers le stage... Les FLUOKIDS jouent ensuite et l'ambiance jusque là stérile s'enflamme au son techno rose bonbon des DJ's, le gros PHARRELL prend les machines en main et ne les lache plus, ouh le persoooo! Nous on prend notre futur en main pour se casser. Le bus de nuit nous passe sous le nez. Perdre est notre manière de transiger.

Climat de sueur. La fin arrive, BITTER END balancent leur intro d'uniques témoins vivants (que j'ai raté) et le vice se répand, comme les Force Fed Nikes de Fat Fred qui font trembler la minuscule salle du haut. Le gros roux chanteur serpente. Set court (il semblerait qu'il ne connaissaient pas leur album en entier pour cause de membre absent) et finissement en beauté avec l'atomique "Terrified eyes". Plus d'énergie sur la piste (trop selon certains) que sur scène, un son limité mais on en a profité, même si ça valait pas DIRE STRAITS. Les choses se passent. Pas d'after, à quand le labrador Arno? (Photos: Tiph)


LE TICKET QUI VAUDRA DES MILLIERS D'EURODOLLARS DANS 20 ANS
10.06
23h30. File agitée devant le Sochol Kleub, car quelque chose de grand se trame à l'intérieur. Quelque chose dont on reparlera dans 20 ans, en disant "j'y étais pour la cause" ou en disant "j'étais sur le pénis du Roi sur internet mais j'ai eu la flemme de lacher 10€ de ma vie de misère pour aller le voir en vrai" bref... Le 1er VRAI concert de ROI HEENOK sur le territoire français allait être donné, à l'occasion de la sortie effective du CDVD. Ont été conviés aussi à la soirée, le parrain DEE NASTY, DRIXXXE, DIRTY SWIFT, ELECTRIC B. et CAPITAINE POIVRASSE.
Je sais plus trop l'ordre y'a eu quelques bons classiques en début de soirée (Nas, C-N-N, DITC, Mobb Deep, OC, La Cliqua, etc. l'age d'or) et puis c'est devenu vite chiant. DEE NASTY laisse vite la place à DJ MOODY MIKE qui gère la prestation des Gangster & Gentlemen. Vers 2h et après 20mn d'une longue et pénible intro, au milieu d'un public chaud chaud qui répète les expressions légendaires apprises pour l'occase (notre captivation nous fait éviter toutes ces têtes de cons), UGOBOSS et LYNN arrivent sur le stage. Ovation. Son excellence suit et la salle devient noisettes.

LA TOTALITÉ EST DISPONIBLE SUR YOUTUBE ET DAILY
Nous avons vécu une heure intense. Entre sons de kalashnikov, hommages à Aznavour et à la chansonnette française, déclarations d'amour à Vanessa Paradis, styles libres assassins, dédicaces à Saddam et aux jeunes entrepreneurs de toutes races. L'ensemble de "Cocaïno rap musique" a été performé ainsi que de nouveaux morceaux dingues. Qu'est ce que tu dis d'ça? Et puis HEENOK s'en est allé, usiner son hydro en arrière-stage. Serait-ce le temps pour le rap francophone d'accoucher d'une légende à son image, comme le fut 2PAC chez ces têtes de cons d'américains ?
Certes la mise en marché peut faire sourire et le propos rigoler, mais tout ce qui est formulé est vrai. Et le langage ne triche pas. Alors, tous ceux qui croient toujours que c'est une blague, comptons le nombre de rappeurs "blagues" dans tout le jeu. Ceux qui croient que le Roi n'a aucun talent, citez des rappeurs réellement talentueux aujourd'hui? Ceux qui détestent, y'a pas d'problème, ceux qui font semblant d'aimer aussi. Cet homme est là pour rester, et son génie promotionnel devrait suffire à vous faire respecter.

11.06
Fatigué de cette nuit royale, je me pointe à Bercy vers 19/20h pour le concert vegan de XXXVXXXnikoXXXVXXX. Absorbé par la bande son 80's pointue d'un restaurant rapide 2 fois (Kate Bush, OMD, Ultravox, Kajagoogoo, Bonnie Tyler j'en passe et des meilleurs) j'arrive à la péniche Alternat à la fin d'UP RIGHTS, et j'entends 7 secondes d'une reprise positive. Je paie. Je rentre. Je sors. Je re-rentre. Pardon. ANCHOR viennent de Suède et jouent. Il y'a des dizaines de jeux de mot à faire avec leur nom. Un roux me fait de l'oeil, les miens se ferment. Ils font du hardcore nouvelle école des années 90, donc ancienne en fait. Des passages pour chanter à plusieurs et d'autres pour détendre les manches de son longsleeve XXL. Y'a eu une reprise d'un groupe que j'écoute pas.
KINGDOM enchaine. Groupe américain, t-shirts EYEHATEGOD, DEATH, NEUROSIS ou CURSED. Je vois qu'il fait froid partout dans les têtes. La petite fille au chant assure, la musique aussi. Du hardcore assez brutal, avec de bonnes variations, ça me rappelait SHUTDOWN parfois, allez savoir pourquoi. Reprises de MINOR THREAT, REAGAN YOUTH et LEFT FOR DEAD. Le concert termine. R1 distribue du Coca, Niko court sur la péniche, je ferme mon coupe vent à virgule, c'est la fête du straight edge.

On déambule nonchalament pour arriver tard au Social Club... Anchor? Oui. Soirée pré-Sonar (le festival de Barcelone) avec le gratin electro en vogue. JOHNLORDFONDA est déprogrammé, LADY B joue très tard, tant pis. On est tellement HS qu'on aurait pu dodeliner sur du David Vendetta. C'est ARNAUD REBOTINI et sa fidèle moustache qui performe lorsqu'on s'écroule sur la banquette. Rajouté sur l'affiche, il pond un set disco jazz de type after à Roland-Garros. On aime regarder les filles qui marchent vers le stage... Les FLUOKIDS jouent ensuite et l'ambiance jusque là stérile s'enflamme au son techno rose bonbon des DJ's, le gros PHARRELL prend les machines en main et ne les lache plus, ouh le persoooo! Nous on prend notre futur en main pour se casser. Le bus de nuit nous passe sous le nez. Perdre est notre manière de transiger.

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