Fluoglacial - Tendances Négatives

PARIS UNDER ICE



Ça enchaine ça enchaine. Purgaloic nous offre encore un plateau de choix au niveau 1 de la hype hardcore des temps modernes. Le concert qui devait commencer vers 19h30 débutera en fait 1 heure plus tard. La faute à qui? STRIKE BACK jouent en premier et on est encore dehors à écouter comment F. et ses amis ont dominé les Allemands au Pressure Fest. Les groupes en tournée se sont fait voler leur van et leurs Vans en Italie (on ne dira rien concernant cette nation), ce qui explique que certains membres déambulent pieds nus, en chaussures bateau ou en Kickers (au passage, ils se sont aussi fait tirer du merchandising, leurs laptops et leurs passeports, ouche). C'est donc la solidarité hardcore d'Europe qui, suite aux centaines de bulletins myspace de soutien, s'est réunie ce soir atteignant presque la centaine, au 14 rue St Denis, rien change. (Même si certains individus préfèrent passer la soirée devant l'entrée ou sur un vélib, et ne pas supporter, rien change)

DIRTY MONEY suit. Ca refroidit, hardcore anglais, sec et cassant, et une voix criarde livrée par Graham Master Flash, le fanfaron londonien, adepte de VICE magazine (qu'on peut aussi renommer VIDE magazine). Intro puissante. L'ambiance est digne d'un puits de ALL OUT WAR en 97. Pit de patron. Rafou la merde. Les coups de pied sautés vont bon train. C'est un peu too much, nan? LION OF JUDAH eux, perpétuent une tradition de recherche spirituelle par la musique, inhérente à leur ville de Washington DC. Personne bouge, évidemment, musicalement c'est plus technique, avec des petits riffs volés à DIRE STRAITS. Les mauvais cerveaux apprécient. Gab. aussi, surtout le chanteur. Je préfère sur disque, j'avoue que j'ai somnolé quelque peu. Ils ont joué longtemps et ont repris "Search & destroy" des STOOGES ainsi que "Fed up" de JUDGE, scandée en choeur par des individus consommateurs de bière, il est beau le hardcore.



45°. La pression remonte et TRAPPED UNDER ICE (originaires de Baltimore) montent sur la non-scène. Ils performent "Soul vice" d'entrée et le public folle. Ambiance de feu pour ce groupe, sans argent et sans passeport, ravi de voir que les choses se passent à Paris. "Half a person", "Reality unfolds", "Stay Cold", "Street lights", tous leurs hits froids sont joués agrémentés d'interludes METALLICiens et de blagues du chanteur de DIRTY MONEY, le bout-en-train. Ils se sont aussi fait voler leur gros guitariste à bouc par les Italiens (qui l'ont sûrement transformer en pizza ou en chaussures depuis), il devait pioncer dans le van cambriolé. Résultat, ils partagent des membres avec LION OF JUDAH. La prestation n'en souffre pas, son pas top comme d'hab, voix cassée, mais l'énergie, la sincérité et l'amour donné effacent tout, telle une chanson de Lara Fabian. Pas de reprise de CROWN OF THORNZ malgré le tattoo 'Mentally Vexed' du chanteur. Tant pis. Une fille arbore son t-shirt LEEWAY tel un blason, du jamais vu en France en 20 ans. On peut aller dormir tranquille et continuer à vivre dans le vice. Salutation à l'organisation et aux photographEs. (m!3S, Tiph, xkidx)


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