BLEEDER (1999)
Par ROD, jeudi 2 avril 2009 à 17:45 :: FILMS 90's :: #426 :: rss

Rejouez ? Oui - Non. OUI. Refn à la caméra, Kim Bodnia au flingue, et Mads Mikkelsen à côté de la plaque. C'est reparti à Copenhague. Leo (Bodnia) disjoncte lentement mais violemment quand sa meuf, Louise, lui annonce qu'elle est enceinte de 2 mois. Tout va bien, la vie de merde suit son cours entre 2 changements de meuble et l'installation d'un miroir. Puis c'est la tourmente. Le frère de sa meuf, Louis, un beauf du Danemark videur en boite de nuit, met Leo en garde après avoir ratonné sous ses yeux ébahis 2 immigrés qui voulaient rentrer sans papiers. "FAIS GAFFE À MA SŒUR".

En parallèle, à la manière de CLERKS, on suit la non-existence de Kitjo (Zlatko Buric), patron du vidéoclub du coin et de son employé Lenny (Mads Mikkelsen), qui essaie vainement de séduire la meuf du fast-food d'en face. La sortie hebdomadaire des 4, en compagnie de Leo et Louis, se résume à mater un film sur une toile à l'étage du magasin. Un soir, Leo ramène un gun et fait le malin devant la projection full HD de MANIAC. Puissance. Mais quand Leo rentre et voit que Louise a décalé ses affaires pour faire de la place au futur enfant (Confessions Intimes style), il ne fait plus le malin, transformation, résultat : une fausse couche...
Les représailles sont immédiates. Leo, attaché dans un entrepôt, se fait injecter du sang contaminé par un sidaïque. HIV+. C'est le meurtre le plus crade et original du cinéma je crois. Le suicide final est marquant. La tension est là et pourtant l'ensemble est assez lent. Beaucoup de références cinématographiques. C'est filmé dans le vif, en plusieurs séquences, et ça rappelle parfois SEUL CONTRE TOUS. Un vide agaçant mais saisissant, le récit d'une vie fade, sans communication, sans horizon, qui finit le nez sur le béton. Une leçon.

En parallèle, à la manière de CLERKS, on suit la non-existence de Kitjo (Zlatko Buric), patron du vidéoclub du coin et de son employé Lenny (Mads Mikkelsen), qui essaie vainement de séduire la meuf du fast-food d'en face. La sortie hebdomadaire des 4, en compagnie de Leo et Louis, se résume à mater un film sur une toile à l'étage du magasin. Un soir, Leo ramène un gun et fait le malin devant la projection full HD de MANIAC. Puissance. Mais quand Leo rentre et voit que Louise a décalé ses affaires pour faire de la place au futur enfant (Confessions Intimes style), il ne fait plus le malin, transformation, résultat : une fausse couche...
Les représailles sont immédiates. Leo, attaché dans un entrepôt, se fait injecter du sang contaminé par un sidaïque. HIV+. C'est le meurtre le plus crade et original du cinéma je crois. Le suicide final est marquant. La tension est là et pourtant l'ensemble est assez lent. Beaucoup de références cinématographiques. C'est filmé dans le vif, en plusieurs séquences, et ça rappelle parfois SEUL CONTRE TOUS. Un vide agaçant mais saisissant, le récit d'une vie fade, sans communication, sans horizon, qui finit le nez sur le béton. Une leçon.
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