Fluoglacial - Tendances Négatives

TETSUO I & II (1988-1991)

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BURST CITY nous amène au plus mental, mais tout aussi DIY, TETSUO de Shyna Tsukamoto. Pas très friand de cinéma asiatique, je dois reconnaître que THE IRON MAN est incroyable, considéré à juste titre comme un pilier de la science-fiction. Ça donne à peu près ça: un homme banal se fait transmettre un curieux virus dans le métro par une mutante mi-femme (mi-raisin) mi-robot, qui ne fait pas de smurf mais le poursuit pour assouvir sa soif de destruction.

L'homme se retrouve avec une poche corporelle qui abrite un esprit malin le poussant à l’énervement (genre THE HIDDEN), et lorsqu’on le met au défi, il se transforme (genre HULK). De l'acier lui sort de partout et tel un aimant, tous les détritus métalliques viennent se coller sur lui ce qui lui donne une apparence difforme (genre ELEPHANT MAN). Il se déplace en glissant sur le sol tel un moonwalk puissance 10. Comme si ce n'était pas assez fou, il y a une scène où il sexe sa compagne avec un rotor mécanique à la place du pénis, haha ! Tout se passe à fond ici bas.



Le II, THE BODY HAMMER, est d'une tout autre atmosphère. Déjà il est en couleur, il y a un scénario un peu plus crédible (kidnapping du fils, vengeance, transformation, etc), et le monstre qui est en lui le rend beaucoup plus puissant (des canons lui sortent du torse ! Et il va plus vite en vélo qu'en voiture). L'ambiance Electro Body Music est encore plus accentuée ici. Un cruel scientifique est à la tête d'une armée de robots qui se musclent dans une usine métallurgique avec de l'indus en fond sonore, si ça c’est pas EBM ! En tous cas, ces 2 filmotronic bizarrement déments amènent du nouveau dans le monde du robot maléfique et de l'industrie métallique. Le bien, le mal, (sans MC Solaar) revus et corrigés dans les sous-sols d'une société japonaise morne et froide. Explose-toi.



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