THE WICKER MAN (1973)
Par ROD, jeudi 14 mai 2009 à 23:10 :: FILMS 70's :: #463 :: rss
Un policier écossais (Edward Woodward) doit enquêter à propos de la disparition d'une fillette sur une île à l'écart de la civilisation, Summerisle. Chrétien convaincu et obtus, il va faire la découverte d'un monde totalement inconnu. Un monde lavé d'idéologies, de souffrances et voué au culte du Soleil. Les autochtones n'aimant pas trop qu'on vienne fouiller dans leurs affaires, personne n'avoue connaître la petite Rowan Morrison, même sa mère. Car la jeune fille est mise en quarantaine en vue du sacrifice annuel. La coutume est d'enterrer un lièvre à la place du futur sacrifié, le sergent ne va pas vraiment apprécier la blague !
Au fur et à mesure de son enquête, sa foi va être mise à rude épreuve. L'érotisme est PARTOUT. Voir des couples coïter par dizaines sur la plage après le coucher du soleil, des fillettes courir nues autour d'un feu, la fille de l'aubergiste (la Bardot britannique: Britt Ekland) se donner chaque nuit à des hommes différents, l'absence totale d'édifices religieux et d'autorité, et surtout, le discours blasphématoire du gourou, Lord Summerisle (Christopher Lee), qui remet en cause la théorie de l'évolution enseignée dans la Bible et les écoles. Ici tout le monde est mis à l'heure dès le premier cycle, tout être se réincarne dans la nature.
Mais la cérémonie arrive. Tous les habitants se livrent aux rites païens et à la coutume carnavalesque. Masques d'animaux, costumes, danses, chansons. C'est l'heure du jugement dernier... Qui finira brûlé dans le géant d'osier ? Tu devras mater ce classique jusqu'au bout pour avoir la vérité. Robin Hardy a réalisé là un excellent et intéressant film (dont un remake pourri est sorti en 2006), en phase avec l'idéologie libertaire de l'époque et la quête transcendantale. Au delà de l'intrigue policière, le côté mystique se mêle à l'humour et la musique folk ainsi que les décors naturels donnent une atmosphère unique à l'ensemble. VRAIMENT BIEN.
Au fur et à mesure de son enquête, sa foi va être mise à rude épreuve. L'érotisme est PARTOUT. Voir des couples coïter par dizaines sur la plage après le coucher du soleil, des fillettes courir nues autour d'un feu, la fille de l'aubergiste (la Bardot britannique: Britt Ekland) se donner chaque nuit à des hommes différents, l'absence totale d'édifices religieux et d'autorité, et surtout, le discours blasphématoire du gourou, Lord Summerisle (Christopher Lee), qui remet en cause la théorie de l'évolution enseignée dans la Bible et les écoles. Ici tout le monde est mis à l'heure dès le premier cycle, tout être se réincarne dans la nature.
Mais la cérémonie arrive. Tous les habitants se livrent aux rites païens et à la coutume carnavalesque. Masques d'animaux, costumes, danses, chansons. C'est l'heure du jugement dernier... Qui finira brûlé dans le géant d'osier ? Tu devras mater ce classique jusqu'au bout pour avoir la vérité. Robin Hardy a réalisé là un excellent et intéressant film (dont un remake pourri est sorti en 2006), en phase avec l'idéologie libertaire de l'époque et la quête transcendantale. Au delà de l'intrigue policière, le côté mystique se mêle à l'humour et la musique folk ainsi que les décors naturels donnent une atmosphère unique à l'ensemble. VRAIMENT BIEN.
LA BANDE-ANNONCE
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment.
Ajouter un commentaire
Les commentaires pour ce billet sont fermés.