THE SLAMS (1973)
Par ROD, samedi 23 mai 2009 à 00:33 :: FILMS 70's :: #470 :: rss

J'aime les films de prison dans lesquels les voyous rivalisent d'ingéniosité pour se faire la belle. Malgré la starrance de Jim Brown, le film de Jonathn Kaplan n'a pas grand chose à voir avec la Blaxpoitation classique (même si quelques détails y font penser). Ici, l'intrigue est très bien ficelée, malgré le côté parfois "amateur" de l'ensemble. Hook, truand déclassé, et 2 complices cassent un deal de mafiosi et se retrouvent avec 1 million de $ à couper en 3... plus une valise pleine d'héro. Celle-ci pose problème et avant de se faire doubler, Hook marbre les 2 autres. Touché à la cuisse il réussit à planquer le magot dans un vieux hangar abandonné avant de filer en bagnole puis de perdre le contrôle sous la moustache de la patrouille locale.

Direction pénitencier. Hook la joue solo et se met tout le monde à dos. Les blancs, les gardiens et surtout ses bros. Avec l'appui de sa fiancée (Judy Pace) et de son pote pimp Jackson, il va monter un putain de coup pour s'évader. En passant dans le bureau du taulier, il voit au JT, que le chantier où la maille est planquée va bientôt être rasé. C'est une question de jours. Jackson se fait alors passer pour un ouvrier qui transporte les chiottes portatives à l'intérieur de la prison. Seulement, il creuse un trou dessous, dans lequel personne pensera chercher quand Hook sera signalé manquant à l'appel. Par un autre tour de passe passe, Hook a filé sa carte de détenu à Jackson que celui-ci a volontairement oublié dans un taxi après l'avoir braqué. Le coup ne manque pas, l'ensemble du personnel croit que Hook est dehors alors que celui-ci vient de passer 24h dans la pisse et la merde...

...excepté le capitaine Stambell, persuadé que PERSONNE ne peut s'échapper de sa prison. Et il a raison. Il va surprendre Hook escaladant le mur, le reste des gardiens étant tous réquisitionnés. Le pauvre officier, "race traitor", finira dans la bétonnière avec le bracelet de Hook. Double alibi. Hook est dehors et tout le monde le croira mort. La scène de fin se passe sur un yacht en France, où tout le monde se met bien en prenant l'apéro. Sacré Jim Brown. Bref, pas non plus de quoi se péter la ruche, mais si tu aimes l'ambiance seul contre tous, les chemises bleus, les barreaux en acier et les énoncés de maths, tu peux prendre plaisir pendant une heure trente. (Kaplan a réalisé aussi OVER THE EDGE)

Direction pénitencier. Hook la joue solo et se met tout le monde à dos. Les blancs, les gardiens et surtout ses bros. Avec l'appui de sa fiancée (Judy Pace) et de son pote pimp Jackson, il va monter un putain de coup pour s'évader. En passant dans le bureau du taulier, il voit au JT, que le chantier où la maille est planquée va bientôt être rasé. C'est une question de jours. Jackson se fait alors passer pour un ouvrier qui transporte les chiottes portatives à l'intérieur de la prison. Seulement, il creuse un trou dessous, dans lequel personne pensera chercher quand Hook sera signalé manquant à l'appel. Par un autre tour de passe passe, Hook a filé sa carte de détenu à Jackson que celui-ci a volontairement oublié dans un taxi après l'avoir braqué. Le coup ne manque pas, l'ensemble du personnel croit que Hook est dehors alors que celui-ci vient de passer 24h dans la pisse et la merde...

...excepté le capitaine Stambell, persuadé que PERSONNE ne peut s'échapper de sa prison. Et il a raison. Il va surprendre Hook escaladant le mur, le reste des gardiens étant tous réquisitionnés. Le pauvre officier, "race traitor", finira dans la bétonnière avec le bracelet de Hook. Double alibi. Hook est dehors et tout le monde le croira mort. La scène de fin se passe sur un yacht en France, où tout le monde se met bien en prenant l'apéro. Sacré Jim Brown. Bref, pas non plus de quoi se péter la ruche, mais si tu aimes l'ambiance seul contre tous, les chemises bleus, les barreaux en acier et les énoncés de maths, tu peux prendre plaisir pendant une heure trente. (Kaplan a réalisé aussi OVER THE EDGE)
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