IMPORT/EXPORT (2007)
Par ROD, samedi 10 octobre 2009 à 01:50 :: FILMS 00's :: #577 :: rss
Les temps sont durs sur le boulevard. L'après communisme vu par Ulrich Seidl n'a rien à voir avec les fanfaronnades de TAXIDERMIA, ici pas d'humour sentant l'huile, la grisaille et la pauvritude occupent des postes à temps complet. Après HUNDSTAGE, présentant l'existence vaine d'autrichiens lambdas dégoulinant de sueur, I/E fait l'effet inverse. On plonge d'abord par -20° dans le quotidien d'une infirmière ukrainienne, réduite à faire de la webcam chaude pour manger chaud. Olga la belle quittera le domicile familial comme une voleuse, laissant sa fille pour rejoindre une amie en Autriche. Ses fantasmes sur l'eldorado Ouest-Européen s'estomperont vite. Olga la courageuse va trimer, accepter le vice d'une supérieure jalouse et frustrée, puis se lier d'amitié avec un patient... qui ne l'attendra pas.
Auto-reverse. Pauli, agent de sécurité humilié, licencié puis endetté, veut tenter l'aventure à l'Est. Avec son beau-père, un poivrot dégueulasse, ils tracent la route pour aller vendre des distributeurs de chewing-gum dans les zones incivilisées. Dure cohabitation. Températures dangereuses, conditions déplorables, camion en ruines, hôtels miteux, putes à bas prix et alcool fort. C'est pas vraiment ce dont Pauli rêvait, lui qui avait déjà privilégié son clébard à sa meuf canon. Ringard sur toute la ligne. Il y a une scène ravagée prenant place en Slovaquie profonde, où les deux routards débarquent au milieu de barres d'immeubles dévastées, infestées de gitans, avec le poids du ciel menaçant au dessus de leur tête et des hordes de gosses assoiffés de divertissement derrière leur dos. Hyper malsain. D'une splendeur frigorifique ce film.
Auto-reverse. Pauli, agent de sécurité humilié, licencié puis endetté, veut tenter l'aventure à l'Est. Avec son beau-père, un poivrot dégueulasse, ils tracent la route pour aller vendre des distributeurs de chewing-gum dans les zones incivilisées. Dure cohabitation. Températures dangereuses, conditions déplorables, camion en ruines, hôtels miteux, putes à bas prix et alcool fort. C'est pas vraiment ce dont Pauli rêvait, lui qui avait déjà privilégié son clébard à sa meuf canon. Ringard sur toute la ligne. Il y a une scène ravagée prenant place en Slovaquie profonde, où les deux routards débarquent au milieu de barres d'immeubles dévastées, infestées de gitans, avec le poids du ciel menaçant au dessus de leur tête et des hordes de gosses assoiffés de divertissement derrière leur dos. Hyper malsain. D'une splendeur frigorifique ce film.
LA BANDE-ANNONCE ARTISTIQUE
LA BANDE-ANNONCE RÉALISTIQUE
Commentaires
1. Le mardi 13 octobre 2009 à 18:15, par Borria
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