Je ne sais pas si je crois en l'amour, mais en la musique froide de CLAN OF XYMOX, oui. Leur premier album était magique, mais c'était en 1985. Pourtant, les moustiques moscovites fournissent une nouvelle fois une pièce glaciale et mélancolique, titrée In love we trust. Le beat moderne soutenu est un peu dur à assimiler sur Hail Mary, avec cette attaque du synthé, sur Emily ça passe déjà beaucoup mieux. Très obscur, toujours entre pop synthétique et rock gothique, Judas nous entraine au plus bas. Le titre éponyme et sa voix austère ramène aux SISTERS OF MERCY tandis que la sublime Sea of doubt repréz' CURE à fond. Dur et mélodique, toujours accrocheur, une voix parfaite, Love got lost, et moi aussi pendant cette célébration noire de 50 minutes.

CLAN OX XYMOX - Sea of doubt




Sorti il y a un moment déjà c'est le type d'album à écouter en Décembre, quand il fait nuit dès 17h et que la froide pluie fouette nos visages sales d'anges. DIE FORM c'est plus de 30 ans d'industrie dans les oreilles. Ils ont parcouru tous les styles sombres. Noir magnétique renoue avec l'ambiance poupée mécanique qui a fait leur reconnaissance. Une voix ésotérique (Eliane P.) sur des rythmes EBM robotiques, c'est l'heure du tango frigidaire. Ordre suprême sur Decadence. Philippe Fichot pousse aussi la chansonnette sur le maléfique Nocturnal emotions. Autonomic s'envole pendant qu'Inferno s'enterre dans les tréfonds. C'est beau, c'est industriel. Deuxième célébration noire de 50 minutes. L'Hiver promet d'être long, très long.