Fluoglacial - Tendances Négatives

WHITE LIGHTNIN' (2009)

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C'est comme si ANTICHRIST avait été bien. De la souffrance pure, de la malsanité, de la déchéance, sans délire porno satanique danois ridicule. On voit bien que Dominic Murphy (comme l'autre saucisse d'Harmony Korine) se complait à filmer la crasse et la misère de ces américains qui ont loupé le rêve, pour faire bad et diy, mais ça reste puissant à l'écran. Sûrement dû à tous ces passages magistraux empruntés à l'Ancien Testament. Jésus réincarné en danseur de musique country, spécialisé dans les claquettes. Bout en fer sous les chaussures et bout de fer dans la tête. Le petit Jesco White morfle toute sa jeunesse en martyr, et atténue l'existence merdique dans les trailers en sniffant de l'essence de briquet, jusqu'à évanouissement. Bienvenue chez les Rednecks et leur putain d'accent.



Condensé de symboles où se mélangent croix sudiste et croix du Djez, rodéos en pickup et tripots perdus, flingues et banjos, intraveineuse et inhalation, et violence, toujours la violence. Centre de correction, prison, hôpital psychiatrique, Jesco n'est pas du genre à jouer avec son caca mais plutôt avec son imagination morbide. Il s'en sort, et trace la route. Accompagné de son amour, Cilla, qui pourrait être SA MÈRE, et de Bob, son guitariste, ils donnent leur spectacle dans toutes les villes pourries de Virginie. Et il arrive toujours un moment où le démon qui rôde reprend le dessus. Les mecs, fallait pas attacher son père (Dieu!) au cul de la bagnole avec un fil de fer ! Succession sans pause de scènes sans pose, ça va très vite et ça finit très mal (J'ai déjà imaginé plus de façons de tuer un homme qu'il en existe). Alors, rêve ou réalité ? Rendez-vous dans un bois...

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