Fluoglacial - Tendances Négatives

HARRY BROWN (2009)



"Les Anglais, c'est drôle quand même comme dégaine, c'est mi-curé, mi-garçonnet... Ils sortent jamais de l'équivoque... Ils s'enculent plutôt..." Louis-Ferdinand ne connaissait pas encore Michael Caine quand il a écrit cette phrase, car celui qui prendra Caine par derrière n'est pas encore né ! À 75 ans, il reprend son rôle de justicier vigilante qu'il avait magnifié 40 ans auparavant dans GET CARTER, la loi du milieu. Les jeunes dealers ont remplacé les truands mais le décor est toujours le même, les grises banlieues britanniques. Harry est retraité, mène une vie modeste et monotone. Quand sa femme s'éteint à l'hôpital et que son meilleur ami la suit quelques jours plus tard sous les coups du "gang du tunnel", la justice va se réveiller...



Et tu vas respecter son autorité. On n'efface pas comme ça un passé dans les marines. Dans la solitude et le désemparement de la vieillesse, Harry Brown va se dresser, et éliminer. Le quartier en proie aux flammes et à la violence des émeutiers va accentuer la confusion chez les policiers. Loisir au vieux Harry de savourer sa vengeance froide, en jouant de la chaine et en se jouant des junkies (mal scène)... Pour un premier film, la lame de Daniel Barber est bien aiguisée. Une histoire sombre, réaliste, qui aurait pu se dérouler n'importe où, où le fatalisme percute l'universalité. Une réaction moderne qui puise ses influences autant chez William Lustig que chez Clint Eastwood. À la fin, tu n'es rien...

Trackbacks

Aucun trackback.

Les trackbacks pour ce billet sont fermés.

Commentaires

1. Le vendredi 8 octobre 2010 à 07:43, par HillBillyJoe

Pas mal, sauf la fin qui m'a plutôt déçu. Les shmidts qui exterminent la délinquance, bonne chance !

Ajouter un commentaire

Les commentaires pour ce billet sont fermés.