Fluoglacial - Tendances Négatives

Ô nom de Dieu de bordel de merde !



" Le sérieux a pris le dessus: dès qu'un film sort, la santé mentale des producteurs dépend des chiffres de la première séance du mercredi. Il m'est arrivé d'être invité à des fêtes célébrant un succès faramineux. J'y étais aussi à l'aise qu'un rouget sur un terrain de golf. Cet univers, les préoccupations qu'il reflète, me sont résolument étrangers. Je n'y entends rien. Lorsqu'on me parle du distributeur d'un film, je pense immédiatement au distributeur de bonbons sur le quai du métro. Nous étions d'une génération désinvolte. Il y avait moins de comptes à rendre aux financiers, aux banques, aux télévisions, aux assurances; les pressions vis-à-vis du succès et les responsabilités étaient moindres. Nous étions aussi moins exposés qu'aujourd'hui, où les médias font leurs gros titres sur le premier comédien aux chaussures délacées ou ne buvant pas que de l'eau - être en une de Ciné Monde n'avait aucun impact sur notre carrière. Je suis certain qu'aujourd'hui on apprend aux élèves des cours de théâtre à faire la promotion de leurs futurs rôles. "

Le grand n'importe quoi, Jean-Pierre Marielle, 2011.
(Picture: Sex-Shop, 1972)

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Commentaires

1. Le samedi 31 décembre 2011 à 16:01, par Loïc Salace

"ce soir en rentrant j'vais la dérouiller...j'vais la dérouiller, j'vais lui filer une avoine c'est ça qui lui plait"

2. Le mardi 3 janvier 2012 à 14:21, par tchatche

Ils veulent pas m'inviter a leurs petite fête ? :p

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